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(!) Info minute – Revue de Presse

Communiqué des collectifs citoyens opposés à l’exploration et à l’exploitation des hydrocarbures « non conventionnels »,
à la fracturation du sous-sol, aux forages extrêmes et appelant à une véritable transition énergétique pérenne.

Dans un article de La Voix du Nord de samedi 18 Octobre, Monsieur Péricaud, conseiller régional du Nord/Pas-de-Calais, fait une nouvelle fois la promotion de l’exploitation du gaz de couche dans la région. Tous les arguments sont “bons” : estimations biaisées, mission des dégâts environnementaux, mirages des emplois, négation des objectifs de la loi sur la transition énergétique.

Dans un document distribué par EGL lors de la mission d’enquête en janvier dernier, l’estimation des ressources était de 1,4 année de consommation française pour notre région. Quelques mois plus tard, l’estimation est d’une douzaine d’années de consommation française, sans qu’aucun élément nouveau de recherche ne soit intervenu. Pourtant EGL a fait à l’époque une réponse écrite à notre demande de précision sur cette estimation : “nos résultats ont été confirmés par le BEICIP” (filiale de l’Institut Français du Pétrole). Comment donner crédit à des estimations aussi fluctuantes ?

Monsieur Péricaud affirme que le gaz aurait une utilisation locale et ne servirait pas à de la spéculation sur les marchés. Mais, dans l’enquête publique relative au prolongement de la concession historique de Gazonor, on pouvait lire dans « les objectifs de l’entreprise » que celle-ci envisageait 150 puits de forages pour produire de l’électricité dans de petites unités de production, réparties sur le territoire de la concession étendue aux permis. L’électricité produite sera injectée dans le réseau. Comment, dans ces conditions, prétendre que le gaz de couche extrait serait utilisé localement ?

On peut lire aussi : “on estime que 500 emplois pourraient être créés” Nous avons demandé aux porteurs de projet comment ils avaient fait cette estimation mais aucune réponse n’a été donnée. Aux États-Unis la moyenne est de 1,2 emploi par puits.

Le président de EGL, Monsieur Moulin, a beau répéter qu’il n’utilisera pas la fracturation hydraulique pour faire de l’exploration, partout ailleurs dans le monde (États-Unis, Chine…) le gaz de couche est exploité (à quelques puits près) par fracturation hydraulique, seule technique qui permette d’extraire le gaz de la roche mère.

gaz de coucheD’ailleurs le forage est prévu avec des drains horizontaux ; ainsi lorsque le débit diminuera (parfois de 50 % au bout d’un an), tout sera prêt pour une fracturation, (dès qu’elle sera autorisée). Dans le rapport Bataille/Lenoir, sur « les techniques alternatives à la fracturation hydraulique », on apprend que « 7 fracturations hydrauliques ont été réalisées entre 88 et 95, en Lorraine et dans les Cévennes pour la recherche de gaz de houille » (p.96). Les pollutions des nappes phréatiques, de l’air, de l’eau de surface, liées à cette pratique sont maintenant reconnues par les scientifiques, de même que les fuites de méthane sur tous les puits (4 à 8 %), ce qui aggrave l’effet de serre. Sans oublier également “l‘émanation possible de gaz potentiellement toxiques associés au méthane dans certains bassins houillers (H2S notamment)”. [voir ici]

Monsieur Péricaud parle en terme élogieux de la conduite du projet en Lorraine. Pourtant l’entreprise EGL ne semble pas maîtriser la technique comme elle le prétend : sur 4 puits forés en Lorraine, deux ont été ennoyés en raison de failles non décelées, et à Tritteling-Redlach, c’est la tête de forage qui a été perdue dans le puits. Résultat : 6 millions d’euros perdus et encore aucun résultat probant. Alors, pourquoi autant de précipitation à forer dans le Nord/Pas-de-Calais où la géologie est moins favorable (couches plus fines, terrains plus plissés, risque de séismes…) ?

Et surtout, l’exploitation des gaz de couche viendrait en contradiction avec le « master plan » dans lequel s’est engagé la région, plan ambitieux au regard de la diminution des rejets de gaz à effet de serre. Au moment où les scientifiques s’accordent à dire que les changements climatiques seront dramatiques pour l’humanité toute entière si nous ne sortons pas de cette ébriété énergétique, il est impératif de diminuer nos consommations d’énergies fossiles, il serait irresponsable de s’engager dans l’exploitation de nouvelles énergies fossiles.

Une réelle transition énergétique permettrait sans aucun doute de créer des emplois pérennes : le développement des énergies renouvelables, d’une filière bois et autres filières innovantes, avec la relocalisation de nos productions agricoles, le développement de transports en commun ou de transports doux, la réhabilitation des bâtiments anciens…

(!) Info minute – Revue de Presse

Lettre adressée à la Ministre de l’Écologie ce jour

NDGS PSA

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47, Route de Reignier, 74800 – ARENTHON

Madame la Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie

Objet: Demande de rejet du PERH dit Permis des Moussières

Départements de l’Ain, du Jura, de la Savoie et de la Haute-Savoie

Arenthon le 14/10/2014

Madame la Ministre,

Nous constatons avec regret que notre courrier du 28 mai dernier est resté sans réponse de votre part.

Nous vous rappelons donc que le permis des Moussières, ayant été octroyé le 4 mars 2008 pour 5 ans et une demande de prolongation ayant été enregistrée le 2 novembre 2012, une décision aurait du être prise dans les quinze mois suivant la fin de la première période, soit avant juin 2014 .

Or en dépit de l’avis défavorable de Monsieur le Préfet de l’Ain, coordonnateur de l’instruction de ces dossiers pour l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie, et qui suivait en cela l’avis technique de la DREAL Rhône-Alpes, aucune confirmation de la fin de ce permis n’a été émise par les services centraux de votre ministère.

S’appuyant sur ce silence, la société Celtique Petroleum, se livre sur le terrain à un lobbying agressif, essayant même de dresser les citoyens et les élus les uns contre les autres, menaçant ainsi l’ordre public.

Le permis de Gex, qui concerne aussi notre région, est également arrivé à échéance en mai 2004, mais le groupe eCorp qui le détient a demandé une « prolongation exceptionnelle » de 3 ans sans justification apparente. Ici aussi, la DREAL et le Préfet de l’Ain ont donné un avis défavorable au permis de Gex Sud, qui n’est que l’extension de celui de Gex. Il est pour nous incompréhensible que cette demande de prolongation n’ait pas encore été rejetée par votre ministère.

Nous vous demandons donc à nouveau solennellement de prendre sans plus attendre les arrêtés de rejet des demandes de prolongation des permis des Moussières et de Gex, ainsi que de rejet des demandes de permis de Gex Sud et de Blyes.

Dans cette attente, veuillez recevoir, Madame la Ministre, nos salutations citoyennes.

Le bureau de l’Association

(!) Info minute – Revue de Presse

Les alchimistes inventent le gaz de schiste écologique …

L’année dernière, un ministre de la république nous annonçait qu’il avait trouvé un partenaire industriel qui pouvait transformer l’exploitation du gaz de schiste par la (seule technique existante de) fracturation hydraulique en un processus d’exploitation (sic !) «écologique». Nos alchimistes des temps modernes avaient trouvé la pierre philosophale, et le grand promoteur du made in France était leur porte parole. Au diable la fracturation à l’eau, fracturons à l’heptafluoropropane.

Au-delà d’un certain comique de situation, cela permettait de commencer à brouiller le message et d’engendrer la confusion. Même si la technique n’était pas validée ni mise en œuvre sur le terrain pour être répliquée et répliquable, il était important de laisser imaginer que le progrès technologique allait nous permettre de rapidement sortir de l’impasse. L’indépendance énergétique allait passer par les hydrocarbures non conventionnels gisant massivement sous nos pieds. Le fossile, c’était l’avenir. L’extraction du carbone piégé dans les roches compact allait nous permettre de combattre le changement climatique et le chômage! Il fallait faire avancer « l’acceptation sociale » priorité définie par TOTAL et d’autres industriels depuis le rejet populaire massif des projets de recherche de gaz et pétrole de schiste en France au printemps 2011 entériné par une (insuffisante) loi d’interdiction de la fracturation hydraulique.

Moi président, il n’y aura pas de recherche de gaz de schiste! Lors de la première conférence environnementale en septembre 2012, la déclaration d’un François Hollande nouvellement élu  transportait d’émotion sa ministre écologiste du logement qui « pesait ses mots » le qualifiant d’ «infiniment émouvant pour une écologiste». S’en suivait le rejet de 7 demandes de permis, le maintien de tous les permis existant et le statut quo sur la centaine de demandes (toujours non rejetées aujourd’hui).

… et les avocats des pétroliers transforment la géologie!

schiste pétroleAujourd’hui, le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie s’apprête à octroyer quatre nouveaux permis de recherche exclusif d’hydrocarbures. Ces octrois font suite à des demandes rédigées en 2010… à l’époque où la fracturation hydraulique n’était pas encore interdite en France. L’un d’entre eux (au moins), le permis de Gastins n’a strictement rien de conventionnel. Il s’agit d’un permis visant les « tight » autrement dit « les huiles de réservoirs compacts » qualifiées par l’IFPEN de « non conventionnels« (1)

Par ailleurs, nous avions pu croire, qu’avec la signature par le précédent ministre Philippe Martin le 19 décembre 2013, refusant à Hess Oil la mutation de 8 permis du Bassin Parisien, les pétroliers auraient revu leurs ambitions à la baisse. Il n’en n’est rien! Nous apprenons en effet que les pétroliers contestent cette décision en portant l’affaire devant le Tribunal Administratif, en déposant une plainte contre l’État pour « excès de pouvoir »

Le permis de Gastins est octroyé au motif que son objectif est conventionnel. Or, il ne suffit pas d’écrire le mot “conventionnel” dans une notice d’impact pour que la réalité géologique change!

Voici un résumé de situation

  • Le permis de Gastins va être octroyé à Vermilion, au motif qu’il est mitoyen de Champotran et du permis de Saint-Just-en-Brie. Pourtant le permis de Saint-Just en Brie est arrivé en fin de troisième période en juin 2013. Vermilion a certes fait une demande de prolongation exceptionnelle, mais pour l’instant, celle-ci n’a pas été accordée. On peut se questionner la pertinence de cette notion de mitoyenneté.
  • Aussi, les permis de Meaux et de Coulommiers, en cours d’instruction eux aussi, seront-ils, selon la même logique, octroyés à Vermilion, au motif qu’ils seront mitoyens du permis de Gastins?
  • La liste des documents mis à disposition du public a été modifiée en cours de consultation publique. On peut comprendre que la mise à disposition simultanée de la notice d’impact écrite en 2010 ainsi que sa mise à jour, révisée en 2014, relève plus de la « boulette » que d’une volonté de transparence. Toutefois on peut être surpris par la suppression brutale des deux documents quelques jours avant la fin de la consultation publique.

petrole-de-schiste-N’oublions pas qu’en 2010, cinq entreprises concurrentes se disputaient ce territoire, elles voulaient toutes trouver des hydrocarbures non conventionnels dans ce qui apparaissait comme le “Bakken” français. Si du pétrole conventionnel avait été exploitable à l’époque, pourquoi toutes ces entreprises se seraient elles lancées dans des projets beaucoup plus coûteux? Par simple plaisir de demander un peu plus d’argent à leurs investisseurs? Pour satisfaire à la mode des hydrocarbures non conventionnels? Non, la réponse est plus simple: le vote d’une loi au parlement français ne transforme pas la géologie. Il n’y a plus de pétrole conventionnel dans le Bassin Parisien. Les seuls hydrocarbures encore explorables et exploitables sont soit des “huiles de réservoir compact” (autre nom pour “tight oil”) soit du pétrole de schiste (shale oil).

A la lecture de la notice d’impact de 2010 (page 11), rédigée par Vermilion, et mise à disposition pendant quelques jours sur le site du Ministère de l’Écologie avant disparition subite, on peut clairement comprendre que ce permis avait pour objectif un gisement de “tight oil”. Le “greenwashing” du document de 2010 ne modifie pas les objectifs réels des pétroliers !

  • comment le Ministère de l’Écologie peut-il s’apprêter à octroyer un permis au bénéfice d’une entreprise qui conteste auprès du Tribunal Administratif l’arrêté ministériel signé par Philippe Martin le 19/12/13, refusant à Hess la mutation de 8 permis du Bassin Parisien?

Vermilion, seul titulaire du permis de Château-Thierry a introduit un recours pour « excès de pouvoir » à la suite de la signature par Philippe Martin  qui a refusé à l’entreprise Hess de devenir titulaire de ce même permis de Château-Thierry.

On peut avoir des doutes sur la sincérité d’une entreprise qui porte plainte contre l’État quand les décisions prises ne lui conviennent pas !
Madame la Ministre, le permis de Gastins n’est pas un permis de recherche « conventionnel » comme l’affirment vos services. L’objectif de Vermilion est d’aller explorer les « huiles de réservoir compact » ou « tight oil« .
En 2010, si Vermilion avait l’intention d’effectuer des « stimulations hydrauliques », c’est qu’elles étaient nécessaires. La loi du 13 juillet 2011 n’a pas d’effet sur les réalités géologiques !

(1) http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/layout/set/print/Espace-Decouverte/Les-cles-pour-comprendre/Les-sources-d-energie/Les-hydrocarbures-non-conventionnels/Les-differents-types-d-hydrocarbures-liquides-non-conventionnels

global frackdown 11 octobre 2014 -

 

(!) Info minute – Revue de Presse

La société Celtique a publié ce jour un encart dans la presse locale. Regard sur les mensonges d’une société prête à tout (quitte à monter les habitants les uns contre les autres) pour réaliser des projets de recherches hydrocarbures dans une zone fragile.

♦  Le discours de Celtiquepub Celtique 12 Sept 2014 1 LA RÉALITÉ : La société dispose d’un permis de recherche pour lequel elle a fait une demande de renouvellement. On notera que la société n’a pas rempli les engagements financiers de la première période et que lors de l’examen de la demande de renouvellement, l’administration régionale (DREAL) et le Préfet de l’Ain ont chacun formulé un avis défavorable. L’administration centrale va-t-elle déjuger ses propres services techniques ?

♦  Le discours de Celtique
1 pub Celtique 12 Sept 2014LA RÉALITÉ : La société recherche dans un premier temps du pétrole (celui mis en évidence par les recherches menées par Esso dans les années 1980). Pour extraire ce pétrole du gisement de la Chandelière Nord, une stimulation par injection massive d’eau est nécessaire, il s’agit donc d’une exploitation « non conventionnelle ». Par ailleurs, un permis de recherche d’hydrocarbure n’est pas spécifique et permet de rechercher à différentes profondeurs. Selon les documents internes de la compagnie auxquels ont eu accès le journal Suisse (Le Courrier) ainsi que Public Sénat qui les a évoqués dans son émission du 11 septembre 2014, cette société dont le siège est au Royaume uni est intéressée par les hydrocarbures de shale dans le massif du Jura en France comme en Suisse.

♦  Le discours de Celtique
2 pub Celtique 12 Sept 2014LA RÉALITÉ : La société Celtique ne peut prédire quelles sont les éventuelles réserves exploitables. Les estimations financières varient au grès des communications de la société depuis des années. Par ailleurs, les barèmes établis par l’État sont susceptibles de changement.

♦  Le discours de Celtique
3 pub Celtique 12 Sept 2014LA RÉALITÉ : La société Celtique fait miroiter des jobs de très courte durée (9 mois !!) dont la majorité seraient des prestations confiées à des sous-traitants. La vraie création d’emplois pour les habitants du plateau n’existera pas. Par contre, le risque de destruction d’activités existantes (agriculture, tourisme) est majeur en cas de pollution.

♦  Le discours de Celtique
4 pub Celtique 12 Sept 2014 2LA RÉALITÉ : La société Celtique ne peut offrir absolument aucune garantie. Les risques de pollution sont réels (et se sont produits par le passé) dans un réseau hydrographique karstique particulièrement complexe dont les spécialistes s’accordent à dire qu’ils n’en ont identifié qu’un très faible pourcentage. Le forage en grande profondeur en zone karstique est une pure folie selon les pétroliers américains.

♦  Le discours de Celtique
5 pub Celtique 12 Sept 2014 2LA RÉALITÉ : La société Celtique fait référence à un projet dans lequel elle n’est pas impliquée. A ce jour, la production de pétrole française se fait de manière conventionnelle dans des gisements conventionnels. Ça ne serait pas le cas du permis des Moussières qui s’attaquerait à un terrain particulièrement vulnérable.

♦  Le discours de Celtique
6 pub Celtique 12 Sept 2014 2LA RÉALITÉ : La société Celtique n’a à son actif en France qu’un seul forage pétrolier récemment sous-traité à une entreprise spécialisée et elle s’est vue refuser le 11 septembre 2014 une demande de permis au Royaume Unis (Fernhurst West Sussex) puisqu’elle n’offrait pas les garanties suffisantes. En Suisse, les demandes de permis faites par Celtique rencontrent également un avis peu favorable de la part des élus. Certains projets de recherche de gaz de schiste ont déjà été rejetés.

Les collectifs citoyens de Rhône-Alpes et du Jura opposés à ces projets de recherche d’hydrocarbures demandent instamment au gouvernement de suivre l’avis des services préfectoraux et de rejeter la demande de renouvellement du permis des Moussières.

(!) Info minute – Revue de Presse

Fini les blagues. Le conservateur Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui remplacera José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne le 1er novembre, a présenté mercredi 10 septembre, son « collège » de 26 commissaires. A l’énergie et au climat, c’est l’espagnol Miguel Arias Cañete qui est proposé. Mais son pedigree en fait bondir plus d’un.

4485214_5_5db5_jean-claude-juncker-le-10-septembre-a_c4768f80ce86594805c68d3e19db8d70Dans les instants qui suivent la publication de la composition de l’équipe Juncker, la twittosphère s’agite. En France, l’ex-ministre de l’Écologie et de l’Énergie fait les questions et les réponses.

Un peu plus tôt, le journaliste Idafe Martin Pérez publiait l’extrait d’une déclaration d’intérêt de son compatriote M. Arias Cañete  mettant en évidence ses liens avec l’industrie des hydrocarbures.

De son côté, Enerpresse communiquait la déclaration du futur commissaire laquelle fait également apparaître les intérêts de l’ancien minsitre de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement espagnol dans l’industrie des énergie fossiles.

A Bruxelles, la représentation de l’ONG Greenpeace se demande si Monsieur Cañete sera en mesure de passer le grand oral devant confirmer sa position dans le dispositif Junker.

Alors que la Commission Européenne est engagée dans un dialogue fort peu transparent sur un partenariat commercial et de « protection des investissements » avec les États-Unis, l’affaire est à prendre au sérieux et à suivre …

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Miguel Arias Cañete, voir sa bio en cliquant sur l’image

(!) Info minute – Revue de Presse

Traduction libre par nos soins de l’article de Susan Phillips publié le 28 août 2014 dans State Impact . org

Une nouvelle étude publiée ce mois-ci révèle que les travailleurs du pétrole et du gaz naturel non conventionnels pourraient être exposés à des niveaux dangereux de benzène, les plaçant face à un risque plus élevé de cancers du sang comme la leucémie. Le benzène – connu pour être un agent cancérogène, est présent dans l’eau de reflux lors des opérations de fracturation hydrauliques. On le retrouve également dans l’essence, la fumée de cigarette et dans l’industrie chimique. Reconnue comme cancérogène, l’exposition au benzène dans le milieu du travail aux États-Unis est en principe limitée par les règlements fédéraux du travail. Mais certaines activités liées à la production de pétrole et de gaz sont dispensées de l’application de ces normes.

AP travailleurs foreurs gaz de schiste fracturation hydraulique benzene

Les foreurs gardent un œil sur les têtes de puits au cours d’une opération de fracturation hydraulique sur un puits de pétrole – Encana Corp, près de Mead, Colorado.

L’Institut national de la santé et de la sécurité au travail[1] a travaillé avec l’industrie pour mesurer les expositions aux produits chimiques des travailleurs en charge de la surveillance des fluides de reflux sur les sites de forages dans le Colorado et le Wyoming. Un résumé de l’article (examiné par des pairs) a été publié en ligne ce mois-ci sur un site Web des Centres de Contrôle des Maladies (CDC) . Dans de nombreux cas, les expositions au benzène étaient supérieures aux niveau de tolérable.

Cette recherche a cela d’inhabituel, qu’elle ne s’est pas limitée à étudier des échantillons d’air. Les chercheurs ont également prélevé des échantillons d’urine des travailleurs, faisant le lien entre l’exposition et l’absorption de la toxine par leur organisme. Une des limites de l’étude est relative à la petite taille de l’échantillon, il s’agissait de seulement six sites dans deux États.

Le Dr Bernard Goldstein de l’École de Santé Publique de l’Université de Pittsburg indique que cette étude est la première du genre. Si Goldstein n’y a pas directement contribué, il mène ses propres recherches sur le benzène. Et il a traité des patients exposés à l’agent cancérigène.

Pour le Dr Goldstein, «ces travailleurs sont exposé à un risque de leucémie très élevé. Plus longtemps et plus souvent ils font ce travail, plus ils sont susceptibles d’être touchés par la leucémie en particulier si les niveaux sont élevés».

flowback mesure fracturation hydraulique benzene

Un technicien effectue des mesures sur le liquide de reflux de la fracturation hydraulique par une trappe au sommet de la cuve.

L’étude portait sur les travailleurs qui mesurent la quantité d’eau de reflux consécutif à la fracturation. Un porte-parole de l’Institut national de la santé et de la sécurité au travail indique qu’aucune de ces études n’a tiré de conclusions sur l’exposition des résidents vivant à proximité, mais qu’elles se concentraient spécifiquement sur les travailleurs.

Pourtant le Dr Goldstein dit que ceci montre qu’il pourrait y avoir des risques pour les résidents.

«Nous n’agissons pas de manière à protéger le public qui est à haut risque, indique le Dr Goldstein, et nous ne pouvons même pas vous dire qui est à haut risque. Et pourtant c’est la fuite en avant dans une situation où toutes les données indiquent clairement qu’il y a des risques».

Il demande instamment qu’une étude similaire ait lieu en Pennsylvanie. «C’est le genre d’études qui doit être fait, indique Goldstein. Ç’aurait dû être fait depuis bien longtemps. Elles doivent être faites maintenant. Et elles doivent être effectuées en Pennsylvanie »

La porte-parole d’un groupe industriel indique pour sa part qu’il existe toujours une marge d’amélioration si l’exposition toxiques existe réellement.

Pour Katie Brown du groupe Energy In Depth,« [l’étude] est basée sur un échantillon de petite taille, de ce point de vue elle est limitée. Et d’ajouter, je pense que toute la raison de ce partenariat est d’étudier et de voir comment les pratiques des foreurs peuvent être améliorées».

Les auteurs de cette étude sur le benzène souhaitent que plus de recherches soient conduites avec des échantillons plus importants, d’autant plus que peu de variations dans les niveaux observés à différents moments et sur les différents puits ont été constatées. Les chercheurs ont également produit un certain nombre de recommandations à prendre en compte par l’industrie pour réduire les niveaux de benzène sur les lieux de travail. Il s’agit notamment de modifier les procédures de jaugeage (gestion des reflux de liquide de fracturation), la formation des travailleurs, la limitation des temps d’exposition, de porter des détecteurs de gaz, d’utiliser une protection respiratoire et pour les mains, ainsi que la surveillance des niveaux d’exposition.

[1] The National Institute of Occupational Health and Safety (NIOSH)

Sauvegarde du principe de précaution j’écris à mon député            (!) Info minute – Revue de Presse
Article emprunté au site de nos cousins québécois Les Ami(e)s du Richelieu – Traduction d’un reportage d’Andrew Nikiforuk publié dans le quotidien The Tyee

La rentabilité à long terme de l’industrie est très discutable, selon des études.
Après avoir étudié les données de production de 65,000 puits forés dans 31 formations géologiques différentes de schiste non conventionnel en 2012, David Hugues prédit que l’industrie sera dans le gros pétrin à cause de sa révolution d’hydrocarbures non conventionnels en Amérique du Nord. L’éminent géologue, qui étudie les ressources énergétiques du Canada depuis 4 décennies, nous prévient que les opérations de pétrole et de gaz de schiste ont 4 gros défis à relever: les coûts d’investissements à la hausse, un rendement inégal et une empreinte environnementale croissante, le tout menant vers un épuisement rapide (de la ressource). « Le gaz de schiste peut continuer à prendre de l’ampleur, mais seulement avec des coûts plus élevés, et cette croissance exigera une série de forages en escalade accompagnée de coûts financiers collatéraux et environnementaux – et sa durabilité à long terme est très discutable, » prédisait Hugues il y a 2 ans de cela.  Des données économiques récentes sur l’industrie cueillies de Bloomberg, Energy Analyst et même International Energy Agency démontrent que Hugues visait juste.  Les mauvaises nouvelles économiques du schiste, un roc dense qui se trouve à 2 ou 3 kilomètres sous terre, viennent de plusieurs sources clés.

Des prêts incessants

fracking field Flickr SkyTruthLa première alerte sonna en 2013 dans un rapport de Virendra Chauhan, un analyste d’Energy Aspects de Londre l’an passé.

« L’autre histoire du schiste » rapportait que les taux d’épuisement des puits de schiste, produisant soit du pétrole ou du schiste, étaient si importants que les compagnies devaient constamment emprunter plus d’argent pour forer encore plus de puits.

Chauhan avait constaté que les payements sur les intérêts sur des dettes de 35 compagnies de schiste comptaient pour 40% de leur production non conventionnelle et accaparaient une part de plus en plus grande de leurs revenus.

« Par la nature même des puits de schiste, qui ont des taux de déclin élevés, font que le besoin de constamment réserver du capital pour les forages exploratoires afin de maintenir et accroitre les volumes de production, » explique Chauhan.

« Il en résulte que les dépenses moyennes de Capex (dépenses d’investissement) pour les 35 compagnies étudiées qui serviraient de guide pour l’industrie équivalent à $50 par baril de pétrole (BOE) sur les dernières 5 années, durant une période de temps que leurs revenus par BOE étaient en moyenne de $51.5. »

Le cash flow était dans le négatif soutenu pour les compagnies que Chauhan a étudié depuis 2007.

« La révolution du schiste n’est pas une panacée qui offre une extension sans fin du paradigme de la croissance, et c’est important de comprendre cela pour éviter le potentiel d’une déception aiguë des réserves globales du futur, » conclut Chauhan.

Le pic de la production

Ensuite les commentaires d’Arthur Berman, un géologue de Houston dans une entrevue pour OilPrice.com.

L’éminent analyste remarquait que la production du schiste avait atteint un sommet dans la plupart des régions exploitées (les formations étaient supposées de produire pendant des décennies), et que les compagnies dépensaient plus d’argent qu’elles gagnaient parce que la surproduction avait fait baisser le prix du gaz.

Sans des prix plus élevés pour le gaz naturel, il prédisait que « le boom du gaz de schiste n’est pas soutenable. »

Il disait que les compagnies et les gouvernements avaient trop loué le potentiel des schistes parce que « c’est tout ce qui reste au monde. Soyons francs: ce sont véritablement des rocs réservoirs terribles et c’est pourquoi nous avons attendu tout ce temps après que toutes les autres sources attirantes soient épuisées avant de les développer. »

Il pensait aussi que la folie du gaz naturel liquéfié n’était pas basée sur de vrais estimés des réserves ou en vrais dollars. « Cela m’étonne de voir que les génies derrière les exportations de gaz prennent pour acquis que les conditions d’affaires qui ont abouties en bons prix outre-mer resteront tels quels jusqu’à ce qu’ils finissent de construire leurs installations d’exportation, » dit-il.

Des recettes qui se font attendre

Les commentaires de Berman étaient suivi par une analyse pointilleuse de Ruud Weijermars, un consultant énergétique hollandais dans la publication Oil and Gas Journal. Weijermars avait un regard sobre et critique de la destinée financière des projets de gaz de schiste aux aéroports des É.-U.

Au début du boom du gaz de schiste en 2006, Chesapeake Energy avait approché l’aéroport Dallas Fort Worth Airport (DFWA). La compagnie voulait forer 330 puits et fracturer les schistes du Barnett en dessous.

La DFWA a négocié un boni à la signature de la location de 18,543 acres et des redevances de 25% sur les revenus bruts des ventes.

Mais Chesapeake avait surestimé la quantité de gaz dans le sous-sol et sous-estimé les coûts pour l’extraire. Non seulement est-ce que la compagnie semblerait avoir provoqué des séismes avec ses puits d’injections, mais a dû repenser son équipement avec des moteurs électriques pour ne pas être un risque de sécurité à l’aéroport.

Finalement, Chesapeake a seulement foré la moitié des puits qu’elle prévoyait forer à un coût de $7,21 par mille pieds cubes (Mcf) pour un marché qui offrait $4,23 Mcf. L’aéroport a fait de l’argent, mais Chesapeake a perdu $316 millions.

« Les résultats projetés du projet de développement du gaz de schiste de la DFWA est exemplaire pour les profits manquants suite aux investissements dans les champs d’exploitation du gaz de schiste des É.-U., » finit par conclure l’analyste hollandais.

« Finalement, l’approche permissive des régulateurs et des financiers et leur négligence de remarquer les signes avertisseurs des faibles principes de base sont typiquement ceux des bulles d’investissements gonflés, comme on l’a vu dernièrement durant la bulle des dot-com et du scandale immobilier. La bulle du gaz de schiste sera probablement la prochaine à éclater. »

Les forages en série

Vient ensuite une autre évaluation du Oxford Institue for Energy Studies qui donne beaucoup à réfléchir.

L’analyste Ivan Sandrea remarque que les dépenses d’investissement dans le schiste non conventionnel ont passé de $5 milliards en 2005 à $80 milliards en 2013, plus $200 milliards en fusions (d’entreprises).

Mais la prospérité n’est pas venue comme on l’espérait: « Les dépréciations affiliées par plusieurs des plus importants joueurs dans le schiste approchent maintenant $35 milliards, ce qui laisse penser que certaines de ces développements n’atteindront pas les premières attentes techniques et d’affaires. »

Sandrea ajoute que l’industrie a trouvé très peu d’endroits idéaux (sweet spots). « Dans l’ensemble, l’expérience cumulative des forages démontre que ces développements peuvent être importants en étendue, mais pas nécessairement de façon continuelle ou d’une échelle homogène; il y a des endroits où la performance d’un puits est forte et de façon répétitive à l’intérieur de chaque développement, dont certains sont meilleurs que d’autres, mais pour plusieurs compagnies, le seuil de rentabilité et les imprévus sont élevés. »

L’un des principaux problèmes est l’épuisement rapide (de la ressource) ce qui oblige les forages en série: « Mais qui peut, ou veut, financer le forage de millions d’acres et des centaines de milliers de puits à perte continuellement? »

Le mois passé, Bloomberg, le journal financier, avait rapporté que la dette courante de 61 foreurs de gaz de schiste a doublé pour atteindre $163,6 milliards sur 4 ans tandis que leurs revenus a stagné à 5,6%.

« Les foreurs sont pris dans une impasse. Ils doivent continuer à emprunter pour payer pour l’exploration nécessaire pour contrebalancer les déclins sévères de la production qui sont typiques aux puits de schiste, » rapporte Bloomberg.

« En même temps, les investisseurs font des pressions auprès des compagnies pour qu’elles fassent des coupures. Les dépenses ont baissées pour 26 des 61 compagnies étudiées. Pour les compagnies qui ne peuvent pas se permettre financièrement de continuer de forer, moins de pétrole extrait veut dire qu’il y a moins d’argent qui entre, ce qui accélère la chute libre financière. »

L’une des compagnies étudiées est Quiksilver, propriétaire d’un site potentiel d’une usine de liquéfaction de gaz naturel à Campbell River, en Colombie-Britannique. Les dépenses d’intérêts de la compagnie ont absorbé presque 45% de ses revenus.

Encana, un investisseur majeur dans les développements de schiste gazier en C.-B., a vendu beaucoup de ses propriétés de schiste et a fait des coupures de personnel de 20% à cause de problèmes financiers, dont un ration d’endettement sur fonds propre de 58%. D’autres corporations importantes comme Shell ont diminué leurs actifs en schiste.

L’article de Bloomberg prévient que « le développement du schiste aux É.-U. va faire face à d’importants bouleversements à cause des foreurs qui s’efforcent de tenir le rythme tandis que les dépenses sans fin sont nécessaires pour continuer d’extraire le pétrole et le gaz du sous-sol. »

La production du gaz de schiste en C.-B. ressent cette situation économique préoccupante. Tandis que la production des dernières années a augmenté, les revenus sous forme de redevances ont diminués dramatiquement, passant de $1 milliard par année à moins de $200 millions par année pour les propriétaires de la ressource, les gens de la Colombie-Britannique. Pendant ce temps-là, les subventions à l’industrie sous forme de crédits de redevances, de primes d’encouragement pour les infrastructures, une science gratuite et de l’eau gratuite, ont augmentées.

Gare à la ruine

Finalement, il y a l’agence International Energy Agency. Son dernier rapport documente un monde de recettes à la baisse venant des investissements dans l’énergie. Les pétrolières dépensent plus mais les recettes diminuent.

Il ne suggère pas que la production pétrolière ou gazière venant des formations fracturées de schiste nous sortirait du pétrin, ni nous garantit l’indépendance, ou même générer des recettes profitables.

le krach du schisteIl prédit plutôt, comme le mentionnait Gail Tverberg, analyste en énergie et finances, dans une entrée de blogue dernièrement, un résultat invraisemblable: « Pouvoir répondre à la demande croissante à long terme en pétrole dépend de plus en plus du Moyen-Orient, une fois la croissance actuelle des ressources hors-OPEP commencera à s’essouffler durant les années 2020. »? Quand le journal The Tyee a contacté David Hugues, un universitaire du Post Carbon Institute, il a passé ce commentaire sur les développements économiques récents de l’industrie chargée de dettes:

« Bien que la révolution du schiste ait augmenté temporairement la production pétrolière et gazière de l’Amérique du Nord, il est très douteux qu’elle sera soutenable sur le long terme. »

Le battage publicitaire à propos de « l’Amérique Saoudite » et « l’indépendance énergétique » des États-Unis ne se réalisera probablement pas et les Américains seraient bien sage de planifier leur futur énergétique sans l’aubaine d’énergies fossiles venant du schiste, dit-il.

Révision du code minier : Pétition                                                        (!) Info minute – Revue de Presse

Une journée qui prouve une mobilisation et un engagement intacts

Mille personnes se sont jointes au défilé qui a animé les rues de Bellegarde sur Valserine ce samedi à l’appel des collectifs de Rhône-Alpes et de Franche-Comté pour scander une fois de plus leur refus des forages pétroliers. Suite àManifestation non gaz de schiste bellegarde une conférence sur les énergies animée le matin par Jean-Claude Keller, habitants et citoyens se sont progressivement rassemblés sous le soleil pour écouter les animateurs des collectifs faire le point sur la situation administrative des permis et demandes en cours. Concernant le permis des Moussières, la demande de renouvellement pour une deuxième période a été instruite avec avis défavorable de la DREAL et de la Préfecture de l’Ain : Risque beaucoup trop important sur les aquifères, absence d’expérience du titulaire du permis, tels sont les motifs indiqués par l’administration territoriale qui a fait suivre le dossier à Paris. C’est au plus tard mi-juin qu’une décision doit être prise par la Ministre de l’Écologie et de l’Énergie. Il serait invraisemblable que l’administration centrale prenne le risque d’accorder ce renouvellement contre l’avis de la population, contre l’avis des élus locaux, contre l’avis de l’administration départementale, contre l’avis de l’administration régionale, contre l’avis des élus de la Région Rhône-Alpes, dont le vice-président pour l’environnement et la santé a relayé inquiétudes et motivation à la ministre la semaine dernière lors de la réunion de la commission développement durable de l’Association des Régions de France.

Non aux forages profonds!

Manifestation contre le gaz de schiste« Une vraie folie ! » C’est ce qu’affirment les géologues lorsqu’on leur fait part du projet de forage hydrocarbure en grande profondeur et en commençant à travers le karst. Ce projet que Celtique souhaite mener envers et contre tous. Ce projet qui fait l’objet d’une propagande purement mensongère de la part d’une firme qui souhaite faire un coup financier. Car lorsque son gérant répète à l’envie qu’il n’y aurait que « forage à l’eau claire » c’est vraiment prendre habitants, citoyens -dont certains sont forts compétents dans le domaine- pour des naïfs. « On nous prend pour des perdreaux de six semaines » affirmait Solange une militante à poigne qui a participé à tous les rassemblements depuis l’automne 2011 dans le Haut-Bugey. « Les forages profonds dans la région, qu’il s’agisse de forages pétroliers ou de géothermie, c’est non,  tout simplement!»  renchérit Guy spécialiste des forages et des aquifères. « La nature du sous-sol ne le permet pas, les risques sont nombreux et aucun opérateur ne peut les prévenir avec certitude. Vous savez, aucun  assureur n’est prêt à couvrir ces entreprises. Celles-ci s’auto-assurent ». Rassurant!

Affaire à suivre … d’ici le 15 Juin, au plus tard