Pourquoi ce site

CE SITE RASSEMBLE DES INFORMATIONS SUR LA QUESTION DE L’EXPLORATION ET DE L’EXPLOITATION  DES GAZ ET PÉTROLE DE ROCHE MÈRE (dits de Schiste). IL SERT DE PLATEFORME AUX COLLECTIFS DES ZONES CONCERNÉES.   IL A POUR VOCATION D’INFORMER ET D’ALERTER!

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En 2010, des permis de recherche de gaz de schiste ont été délivrés par l’État français sans que ne soient consultés les populations des territoires concernés ni leurs représentants élus. L’alerte lancée par des journalistes spécialistes de l’écologie -tels qu’Hervé Kempf (à l’époque au Monde) et Fabrice Nicolino- a immédiatement été relayée par des centaines puis des milliers de citoyens qui se sont constitués en collectifs. Le Sud de la France, la région Rhône-Alpes et le Bassin parisien, des régions visés par des permis de recherche d’hydrocarbures de roche mère (pétrole et gaz de schiste) ont connu au début de l’année 2011 un vaste mouvement de mobilisation populaire. Avec la participation de certaines associations locales, de nombreux citoyen se sont documenté sur les risques générés par l’exploitation des gaz et pétroles de schiste notamment les impacts de la fracturation hydraulique. Elle a débouché sur l’adoption d’une loi interdisant la fracturation hydraulique mais autorisant la recherche. Elle a été publiée en Juillet 2011. Elle n’empêche cependant pas la délivrance de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbure liquide ou gazeux puisqu’il suffit pour les sociétés pétitionnaires de simplement déclarer qu’elle n’auront pas recours à la fracturation hydraulique. Les collectifs locaux luttent pour faire annuler les permis déjà délivrés et pour empêcher la délivrance de nouveaux permis. Le code minier définit ce qu’est une mine et les conditions dans lesquelles elles peuvent être exploitées. Vétuste système réglementaire en décalage avec le droit de l’environnement, ce recueil de texte régissant la délivrance des permis de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures a été fortement critiqué et devrait faire l’objet d’une réforme. La révision du code minier français annoncée depuis 2011 a fait l’objet de travaux préparatoires. Mais le pouvoir exécutif n’a toujours pas présenté le projet pour discussion par la représentation nationale.

La fracturation hydraulique : La fracturation hydraulique (hydraulic fracturing ou fracking en anglais) est une technique de fracturation des formations géologiques à faible perméabilité par l’injection d’un fluide à haute pression. Elle permet entre autres d’extraire des hydrocarbures piégés dans des roches peu poreuses et peu perméables (ex : gaz de schiste, gaz de réservoir compact, on parle d’hydrocarbures emprisonnés dans des gisements «non-conventionnels»). Cette technique relativement ancienne (1947), inventée pour les gisements d’hydrocarbures conventionnels, a vu son intérêt renouvelé par son association au forage horizontal (développé, lui, à partir de 1980). C’est la maîtrise graduelle de la rentabilité économique de cette association pour les gisements non-conventionnels, qui a guidé le développement récent de l’exploitation de ces derniers en Amérique du Nord et notamment aux États-Unis. Elle est controversée en raison des impacts environnementaux auxquels elle a été associée aux États-Unis.

Exploitation des pétrole et gaz de schiste, la multiplication des impacts négatifs : La production de gaz et de pétrole de schiste est grande consommatrice d’énergie et ne peut se faire sans la multiplication des forages générant une empreinte importante ainsi que des conflits d’usage sur l’eau, l’occupation des sols.

La pollution de l’air constitue un des impacts de l’exploitation de ces hydrocarbures. Soit par l’émission fugitive de méthane (le gaz « naturel ») tout au long du processus d’extraction de stockage et de transport du gaz, soit par le processus industriel et le « retraitement » du fluide de fracturation lorsque celui-ci est remonté en surface chargé de métaux lourds, de radio nucléides, de benzène. Les risques sur la santé des populations humaine et animales vivant à proximité des puits d’extraction de ces hydrocarbures et exposées à ces pollutions est important. Son impact qui n’est pas forcément immédiat pourrait laisser croire que la mis en œuvre des ces processus d’extraction sont inoffensifs.

Le mirage du gaz de schiste : Sur un plan économique, la rentabilité financière de l’exploitation du gaz de schiste qu’ont connue certaines régions des États-Unis n’est pas reproductible en Europe (lire ici). Une telle exploitation ne représenterait pas une bonne solution de transition énergétique (lire ici).

Soyez bienvenu sur ce site. Vous pourrez trouver de l’information en navigant à travers les articles et les pages, en effectuant des recherches par mots clé (« Recherche » dans le menu de gauche) ou en consultant le contenu ici.

 Les territoires de Rhône-Alpes et de Franche Comté en danger !

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QU’EN EST-IL ?

→ Des permis de recherche d’hydrocarbure ont déjà été attribués : De nombreuse demandes de permis de recherche d’hydrocarbure déclarées RECEVABLES sont à l’étude et pourraient faire l’objet très prochainement de permis d’exploration.Voir ici 

UNE MOBILISATION CITOYENNE

→ La mobilisation citoyenne contre l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste a démarré fin 2010 et face aux autorisations d’exploration délivrées par l’État français à des sociétés sans qu’aucune consultation locale n’ait été menée, des collectifs se sont mis en place dans les régions concernées.→ Une première réunion nationale  des collectifs et associations s’est tenue à Saint Marcel lès Valence (Drôme) le 26 février 2011 laquelle avait pour but de partager les informations et établir une coordination nationale.

UNE MOBILISATION DES MAIRES

Les maires n’ayant pas été consultés avant l’attribution des permis et ne l’étant toujours pas dans le cadre de l’instruction des nouvelles demandes, ils se mobilisent, se constituent également en collectifs. Ils prennent des arrêtés.

commentaires
  1. Le gaz naturel provoquerait des séismes en Espagne

    ESPAGNE. L’activité gazière du « Projet Castor » a été interrompue par décision exceptionnelle du ministère espagnol de l’Industrie, après une série de tremblements de terre pouvant être provoqués par l’injection de gaz en sous-sol.

    Le projet Castor, réalisé face aux côtes du Delta de l’Ebre, vise à constituer un immense entrepôt de gaz naturel sous les eaux de Méditerranée, au large des communes de Vinaros et Alcanar. Ce qui suppose des forages et des injections de gaz à plus de 1 700 mètres sous le niveau de la mer.

    Cette activité serait à l’origine des 400 tremblements de terre enregistrés depuis le 13 septembre 2013. Les plus fortes secousses ont été relevées les 29 et 30 septembre 2013, avec des intensités atteignant respectivement 3,9 et 4,2 sur l’échelle de Richter.

    (article publié sur http://www.econostrum.info)

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