ECONOMIE
(Janvier 2014) Une série de 5 articles écrits dans le cadre d’un dossier du CERI (Centre d’études de recherches internationales) sur les gaz de schiste.
- Les gaz de schiste une énergie controversée
- La révolution des hydrocarbures non conventionnels aux États-Unis : quelles leçons pour l’Europe ?
- La controverse sur le gaz de schiste « What the Frack Is Going on ? »
- Les outils d’influence énergétique appliqués au gaz de schiste aux Etats-Unis
- Transition énergétique ou hydrocarbures de schiste ?
ÉTUDE (Février 2014) Le gaz de schiste a eu peu d’impact sur l’économie américaine. Et l’Europe ne doit pas en attendre des miracles, avertit l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) dans une étude.
« Les gaz de schiste n’ont pas révolutionné l’économie américaine et ne sauveront pas l’Europe : à contre pied de certaines idées reçues, les chercheurs de l’Iddri ont calculé que l’impact des hydrocarbures non conventionnels sur la reprise économique aux États-Unis est marginal – et qu’il le restera sur le long terme… LIRE LA SUITE ICI
Énergie bon marché contre pollution prolongée : aux États-Unis, le dilemme relatif à l’exploitation des gaz et pétrole de schiste n’a tourmenté ni les industriels ni les pouvoirs publics. En moins d’une décennie, ces nouvelles ressources auraient aiguillé l’Amérique sur les rails de la croissance, dopé l’emploi, rétabli la compétitivité. Et si cette « révolution » n’était qu’une bulle spéculative sur le point d’éclater ?
A en croire les titres de la presse américaine prédisant un essor économique dû à la « révolution » des gaz et pétrole de schiste, le pays baignera bientôt dans l’or noir. Le rapport « Perspectives énergétiques mondiales 2012 » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) annonce en effet qu’à l’horizon 2017 les États-Unis raviront à l’Arabie saoudite la place de premier producteur mondial de pétrole et accéderont à une « quasi autosuffisance » en matière énergétique… LIRE LA SUITE ICI
… parcequ’ils sont nombreux à y avoir déjà de gros intérêts
Sylvain Lapoix, journaliste qui a vulgarisé auprès du lectorat francophone de nombreuses informations sur la mise en œuvre de la fracturation hydraulique ainsi que l’émergence d’une véritable bulle financière aux États-Unis (voir notamment le site OwniSchiste) dresse pour Reporterre la liste des grosses entreprises françaises ayant un intérêt direct dans le développement de la recherche et des l’exploitation des pétroles et gaz de schiste.
Si le lobby en faveur de l’exploitation du gaz de schiste est si fort en France, c’est que plusieurs grandes entreprises sont engagées dans cette activité aux États-Unis : de Vallourec à Vinci en passant par Veolia, Lafarge et Suez, elles sont nombreuses à en tirer déjà profit…. LIRE LA SUITE ICI
TTIP* signé, gaz de schiste assuré ! Stop TAFTA
Le Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement n’est pas un simple accord de libre échange pour abaisser les droits de douane entre l’Union Européenne et les États Unis. Ce que négocie dans l’opacité la Commission Européenne, suite au mandat donné par tous les gouvernements de l’Union (dont le nôtre, bien entendu !), c’est une « convergence réglementaire », pour la suppression des normes « non nécessaires » ou « non raisonnables », existantes ou à venir. Et il n’est pas bien raisonnable de refuser les gaz de schiste ou les OGM, n’est-ce pas ? LIRE LA SUITE ICI
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Gaz de schiste : «On est loin de la manne annoncée», L’universitaire Thomas Porcher dénonce les illusions économiques vendues par les industriels.
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Autres sources utiles