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(!) Info minute – Revue de Presse

C’est le media suisse arcinfo.ch qui rapporte cette information, la société Celtique Energie Neuchâtel SA fondée en 2010, a été liquidée fin mai. Elle voulait forer au Val-de-Travers pour y trouver du gaz. Un projet avorté suite à un moratoire de 10 ans voté par le Grand Conseil en mai 2014. Une vérification en France confirme que Celtique ferme également sa société Celtique Jura. En revanche au 3 Juin 2015, la société Celtique Rhône-Alpes ex-titulaire du permis des Moussières existe toujours.

Celtique au Val-de-Travers, c’est vraiment fini: la société fondée à Neuchâtel il y a cinq ans a été dissoute et liquidée à fin mai par décision de son assemblée générale, selon le registre suisse du commerce. Le site internet qui détaillait le projet de forage à Noiraigue a par ailleurs été désactivé tout comme celui qui faisait la promotion du projet des Moussières en France.

Pas de renouvellement du permis des Moussières mais des activités et projets en Aquitaine

Les projets de Celtique sont compromis de l’autre côté de la frontière suisse dans le Jura et le Haut-Bugey (Ain) où la demande de renouvellement du permis des Moussières a été rejetée par l’État après trois ans de lutte citoyenne (voir info ici).

celtique Jura ferme stop gaz de schiste

Celtique Jura est liquidée. Au 3 Juin 2015, Celtique Rhône-Alpes ex-titulaire du permis des Moussières existe toujours.

Toutefois, dans la partie occidentale de la France, la société est titulaire d’un permis de recherche d’hydrocarbures (le permis de Claraq) sur lequel un premier forage a été autorisé et effectué en 2014 dans le Béarn sur la Commune de Fichous-Riumayou. Elle a part ailleurs fait une demande pour un autre permis celui de Séméacq (voir page 6 de ce bulletin et lire aussi).

Moratoire de dix ans dans le canton de Neuchatel

En Suisse, Celtique Energie, groupe d’origine britannique, avait fait part à l’été 2013 de sa volonté d’effectuer un forage exploratoire à Noiraigue. Il estimait que le sous-sol du collectif val de travers manif saint claudeVal-de-Travers contient une quantité de gaz gigantesque, représentant sept ans de consommation en Suisse. Les représentants de Celtique en Suisse avaient effectué un gros travail de lobbying pour convaincre le monde politique de l’intérêt de son projet, faisant miroiter des retombées économiques importante pour le Vallon. Un collectif citoyen du Val-de-Travers , inquiet pour l’approvisionnement en eau de tout le canton, avait lancé une pétition et récolté rapidement plus de 10’000 signatures. Le groupe britannique était en fait soupçonné de recherche de gaz de schiste, pour laquelle des forages par fracturation hydraulique (fracking) sont nécessaires. Le Grand Conseil avait alors voté, en mai 2014, un moratoire de dix ans sur les forages d’hydrocarbures.

(!) Info minute – Revue de Presse

Après plus de trois ans de lutte citoyenne contre l’implantation de la société Celtique sur les plateaux du Haut-Bugey (Ain) et du Haut-Jura, l’État a renoncé à accorder le renouvellement du permis de recherche d’hydrocarbures dit des Moussières formulé par cette société britannique.

Une victoire

Enfin une bonne nouvelle ! Trois ans et demi de lutte récompensés. Des heures de recherche, Matinée avec les élus 16 mars 2013d’étude des dossiers, d’information au public, de mobilisation. Des courriers à NANTUA MANIF 16 MARS 2013l’administration et aux élus. Des rencontres citoyennes de partage d’information. Des manifestations (A Lantenay, Saint Julien en Genevoix, Bourg en Bresse, Nantua, Aix les Bains, Nantua, Saint-Claude, Bellegarde) qui ont à chaque fois mobilisé la population du plateau et de la plaine du Bugey, du Haut Jura et des départements voisins en Région Rhône-Alpes. Des soirées, des nuits, des week-ends passés pour la protection de notre environnement, de la santé, de l’eau.

Et voilà enfin le verdict de l’administration qui est rendu suite à la demande de renouvellement du permis exclusif de recherche d’hydrocarbures (PERH) des Moussières par la société Celtique :

Les ministres de l’Écologie et de l’Économie ont signé le rejet de la demande suivant en cela l’avis du Préfet de l’Ain instructeur du dossier.

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Est-ce la fin d’un combat ?

nonaugdsCertainement pas. Le combat n’est pas terminé. Tout d’abord, la vigilance est de mise car il n’est pas exclu que l’ex-titulaire du PERH fasse un recours. Ensuite, il existe toujours des demandes de permis notamment la demande du Permis de Blyes (qui touche l’Ain, l’Isère, le Rhône et les pays de Savoie) dont on se demande pourquoi elle n’a toujours pas été balayée par l’administration qui connait parfaitement la cible visée par le pétitionnaire : LE GAZ DE SCHISTE. En 2011, cette demande était clairement identifiée par le Ministère en charge de l’écologie comme une « demande ciblant le gaz de schiste » (voir ici l’information supprimée depuis). La lettre de la société pétitionnaire REALM Energy ne pouvait être plus claire qui stipulait que « les substances faisant partie de la demande sont tous les hydrocarbures liquides et/ou gazeux et toutes substances connexes s’y rapportant dont le gaz et l’huile de schiste » (voir ici). La demande de Permis de Gex Sud, le Permis de Gex et bien d’autres (voir ici pour Rhône-Alpes et Franche-Comté) continuent à poser problème et font l’objet d’un large rejet de la part de la population.

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Pas dans notre jardin … ni celui du voisin

Et puis ce combat n’est pas uniquement celui de la protection de notre jardin, de notre territoire deGenève 2 proximité. Il nous mobilise collectivement pour la sauvegarde des ressources hydriques, que ça soit dans les montagnes des Alpes, sur les plateaux de l’Ain et du Jura, dans les montagnes et vallées de l’Ardèche et du Gard, de la Lozère et d’ailleurs mais aussi dans les plaines du bassin parisien, dans le Pas de Calais et en Lorraine. Pour la qualité de l’air, pour la préservation de ce qui peut encore l’être face au changement climatique. La lutte contre l’exploitation à outrance des ressources fossiles au profit du développement d’énergie plus propres et renouvelables nous concerne: Ici et ailleurs, en Europe, en Afrique du Nord en Amérique latine.

Faisons le vœu que pour la suite de ce combat, les Président et Vice-Présidents de la Région Rhône-Alpes seront à nos côtés avec la même efficacité et la même détermination dont ils ont fait montre pour obtenir l’annulation du permis des Moussières.

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¤ ¤ ¤ Pourquoi avons-nous lutté contre ce permis: plus d’information ici  et lire également

Ni ici, ni ailleurs, ni aujourd’hui, ni demain!

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bandeau-haut-bugey

(!) Info minute – Revue de Presse

La société Celtique a publié ce jour un encart dans la presse locale. Regard sur les mensonges d’une société prête à tout (quitte à monter les habitants les uns contre les autres) pour réaliser des projets de recherches hydrocarbures dans une zone fragile.

♦  Le discours de Celtiquepub Celtique 12 Sept 2014 1 LA RÉALITÉ : La société dispose d’un permis de recherche pour lequel elle a fait une demande de renouvellement. On notera que la société n’a pas rempli les engagements financiers de la première période et que lors de l’examen de la demande de renouvellement, l’administration régionale (DREAL) et le Préfet de l’Ain ont chacun formulé un avis défavorable. L’administration centrale va-t-elle déjuger ses propres services techniques ?

♦  Le discours de Celtique
1 pub Celtique 12 Sept 2014LA RÉALITÉ : La société recherche dans un premier temps du pétrole (celui mis en évidence par les recherches menées par Esso dans les années 1980). Pour extraire ce pétrole du gisement de la Chandelière Nord, une stimulation par injection massive d’eau est nécessaire, il s’agit donc d’une exploitation « non conventionnelle ». Par ailleurs, un permis de recherche d’hydrocarbure n’est pas spécifique et permet de rechercher à différentes profondeurs. Selon les documents internes de la compagnie auxquels ont eu accès le journal Suisse (Le Courrier) ainsi que Public Sénat qui les a évoqués dans son émission du 11 septembre 2014, cette société dont le siège est au Royaume uni est intéressée par les hydrocarbures de shale dans le massif du Jura en France comme en Suisse.

♦  Le discours de Celtique
2 pub Celtique 12 Sept 2014LA RÉALITÉ : La société Celtique ne peut prédire quelles sont les éventuelles réserves exploitables. Les estimations financières varient au grès des communications de la société depuis des années. Par ailleurs, les barèmes établis par l’État sont susceptibles de changement.

♦  Le discours de Celtique
3 pub Celtique 12 Sept 2014LA RÉALITÉ : La société Celtique fait miroiter des jobs de très courte durée (9 mois !!) dont la majorité seraient des prestations confiées à des sous-traitants. La vraie création d’emplois pour les habitants du plateau n’existera pas. Par contre, le risque de destruction d’activités existantes (agriculture, tourisme) est majeur en cas de pollution.

♦  Le discours de Celtique
4 pub Celtique 12 Sept 2014 2LA RÉALITÉ : La société Celtique ne peut offrir absolument aucune garantie. Les risques de pollution sont réels (et se sont produits par le passé) dans un réseau hydrographique karstique particulièrement complexe dont les spécialistes s’accordent à dire qu’ils n’en ont identifié qu’un très faible pourcentage. Le forage en grande profondeur en zone karstique est une pure folie selon les pétroliers américains.

♦  Le discours de Celtique
5 pub Celtique 12 Sept 2014 2LA RÉALITÉ : La société Celtique fait référence à un projet dans lequel elle n’est pas impliquée. A ce jour, la production de pétrole française se fait de manière conventionnelle dans des gisements conventionnels. Ça ne serait pas le cas du permis des Moussières qui s’attaquerait à un terrain particulièrement vulnérable.

♦  Le discours de Celtique
6 pub Celtique 12 Sept 2014 2LA RÉALITÉ : La société Celtique n’a à son actif en France qu’un seul forage pétrolier récemment sous-traité à une entreprise spécialisée et elle s’est vue refuser le 11 septembre 2014 une demande de permis au Royaume Unis (Fernhurst West Sussex) puisqu’elle n’offrait pas les garanties suffisantes. En Suisse, les demandes de permis faites par Celtique rencontrent également un avis peu favorable de la part des élus. Certains projets de recherche de gaz de schiste ont déjà été rejetés.

Les collectifs citoyens de Rhône-Alpes et du Jura opposés à ces projets de recherche d’hydrocarbures demandent instamment au gouvernement de suivre l’avis des services préfectoraux et de rejeter la demande de renouvellement du permis des Moussières.

Sauvegarde du principe de précaution j’écris à mon député            (!) Info minute – Revue de Presse

reseau rhonalpe et franche comtéCommuniqué de presse 16 Juin 2014

Silence gardé vaut rejet

15 mois se sont écoulés depuis la fin de la période initialement accordée à la société britannique Celtique pour la recherche d’hydrocarbure dans les départements de l’Ain, du Jura, et des Savoie. C’est le délai légal dont disposait l’État pour donner une réponse à la demande de renouvellement pour une deuxième période, introduite le 3 novembre 2012 par la société. Or à ce jour, les collectifs opposés aux forages et recherches de gaz et pétrole de schiste n’ont pas eu connaissance d’un arrêté publié par l’État prononçant le renouvellement attendu par Celtique pour une nouvelle période.

Un rejet motivé par le danger pesant sur les aquifères ?

Convaincu que l’interdiction de la fracturation hydraulique ne suffirait pas à protéger les territoires contre les forages intempestifs, habitants, élus locaux et associations se sont mobilisés depuis 3 ans pour mettre fin à ce projet pour lequel ils n’avaient pas été consultés. Sous le prétexte –mensonger par ailleurs- de recherche d’hydrocarbures conventionnels, des pétroliers détiennent des permis de recherche dans des zones fragiles en termes de ressources en eau, de production agricole ou de densité de population. Le permis des Moussières en est un, « en était un » aimerait-on pouvoir confirmer aujourd’hui.

Les milliers de citoyens qui se sont mobilisés à de nombreuses reprises pour demander le rejet de ce permis attendent avec impatience la confirmation officielle du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie.

Réseau des collectifs rhônalpins et francomtois opposés à la recherche et à l’exploitation des gaz et pétrole de schiste

Révision du code minier : Pétition                                                        (!) Info minute – Revue de Presse

Une journée qui prouve une mobilisation et un engagement intacts

Mille personnes se sont jointes au défilé qui a animé les rues de Bellegarde sur Valserine ce samedi à l’appel des collectifs de Rhône-Alpes et de Franche-Comté pour scander une fois de plus leur refus des forages pétroliers. Suite àManifestation non gaz de schiste bellegarde une conférence sur les énergies animée le matin par Jean-Claude Keller, habitants et citoyens se sont progressivement rassemblés sous le soleil pour écouter les animateurs des collectifs faire le point sur la situation administrative des permis et demandes en cours. Concernant le permis des Moussières, la demande de renouvellement pour une deuxième période a été instruite avec avis défavorable de la DREAL et de la Préfecture de l’Ain : Risque beaucoup trop important sur les aquifères, absence d’expérience du titulaire du permis, tels sont les motifs indiqués par l’administration territoriale qui a fait suivre le dossier à Paris. C’est au plus tard mi-juin qu’une décision doit être prise par la Ministre de l’Écologie et de l’Énergie. Il serait invraisemblable que l’administration centrale prenne le risque d’accorder ce renouvellement contre l’avis de la population, contre l’avis des élus locaux, contre l’avis de l’administration départementale, contre l’avis de l’administration régionale, contre l’avis des élus de la Région Rhône-Alpes, dont le vice-président pour l’environnement et la santé a relayé inquiétudes et motivation à la ministre la semaine dernière lors de la réunion de la commission développement durable de l’Association des Régions de France.

Non aux forages profonds!

Manifestation contre le gaz de schiste« Une vraie folie ! » C’est ce qu’affirment les géologues lorsqu’on leur fait part du projet de forage hydrocarbure en grande profondeur et en commençant à travers le karst. Ce projet que Celtique souhaite mener envers et contre tous. Ce projet qui fait l’objet d’une propagande purement mensongère de la part d’une firme qui souhaite faire un coup financier. Car lorsque son gérant répète à l’envie qu’il n’y aurait que « forage à l’eau claire » c’est vraiment prendre habitants, citoyens -dont certains sont forts compétents dans le domaine- pour des naïfs. « On nous prend pour des perdreaux de six semaines » affirmait Solange une militante à poigne qui a participé à tous les rassemblements depuis l’automne 2011 dans le Haut-Bugey. « Les forages profonds dans la région, qu’il s’agisse de forages pétroliers ou de géothermie, c’est non,  tout simplement!»  renchérit Guy spécialiste des forages et des aquifères. « La nature du sous-sol ne le permet pas, les risques sont nombreux et aucun opérateur ne peut les prévenir avec certitude. Vous savez, aucun  assureur n’est prêt à couvrir ces entreprises. Celles-ci s’auto-assurent ». Rassurant!

Affaire à suivre … d’ici le 15 Juin, au plus tard

(!) Info minute – Revue de Presse

val de travers à Saint ClaudeL’opposition au gaz de schiste ne faiblit pas dans le canton de Neuchâtel. Ce 6 novembre, le Grand Conseil s’est prononcé contre la prospection et l’exploitation de cette forme d’énergie dans le Val-de-Travers.

Les députés neuchâtelois ont accepté sans opposition aucune une motion de la commune de Val-de-Travers interdisant la prospection ainsi que l’exploitation de gisements d’hydrocarbures non conventionnels, notamment le gaz de schiste, dans le sous-sol neuchâtelois. Ils ont aussi adopté un postulat demandant d’instaurer un moratoire sur la recherche et la méthode actuelle d’extraction de cette forme d’énergie.

Ces deux interventions n’ont pas été combattues. Le Grand Conseil a donc suivi l’avis du Conseil d’Etat qui recommandait l’acceptation du postulat et de la motion déposée sous la forme d’une initiative communale. Le Parlement neuchâtelois devra se prononcer sur une modification de loi allant dans le sens de la motion.

Début septembre, le collectif citoyen du Val de Travers avait remis au Grand Conseil une pétition munie de 10’518 signatures demandant un moratoire sur tout forage de gaz conventionnel ou non conventionnel dans la commune de Val-de-Travers. Cette position est appuyée par plusieurs communes, notamment celles de La Chaux-de-Fonds et de Neuchâtel.

Le groupe britannique Celtique Energie souhaite réaliser à Noiraigue (NE) un forage exploratoire pour rechercher du gaz. Il a affirmé à plusieurs reprises sur la base d’un rapport d’experts indépendants que ces forages ne présentaient que peu de risques ( !)  pour les eaux. Comme chez nous de l’autre côté de la frontière Celtique répète  que ce projet ne vise pas le gaz de schiste. Il s’agit comme d’habitude de jouer sur les mots. Les documents internes de la société indiquent clairement de l’objectif de Celtique dans l’Ain, le Jura, le Doubs et la Suisse concerne des hydrocarbures nécessitant des méthodes d’extraction non conventionnelles. Celles-ci présentent bien des risques majeurs dans ces régions karstiques.

Les collectifs français se réjouissent de ce premier succès de nos voisins et amis suisses. Ensemble, boutons Celtique dehors !

Lire aussi Neuchatel: Des documents confidentiels révèlent que Celtique cherche bien du gaz de schiste

Concessions Celtique Jura

 

(!) Info minute – Revue de Presse

19 10 2013 Saint Claude manifestationDeux mille à deux mille cinq cents personnes ont participé samedi 19 octobre à la manifestation organisée à Saint-Claude (Jura) par les collectifs franc-comtois et rhône-alpins, dans le cadre de la 2e journée internationale contre la fracturation hydraulique et l’extractivisme. Six mois après Nantua (16.03.2013), qui avait réuni 3000 personnes, c’est une nouvelle démonstration de la mobilisation des citoyens de ces deux régions contre les projets pétroliers. De mémoire de Sanclaudien, ce fut samedi la plus grosse manifestation qu’ait connu la cité pipière…

Saint Claude le mirage du gaz de schiste 19 octobre 2013 Thomas Porcher Jacques CambonDans la matinée, la conférence de l’économiste Thomas Porcher a fait salle comble. Plus de 250 personnes sont venues écouter l’auteur du « Mirage du gaz de schiste » démonter un à un les arguments économiques avancés en faveur de l’exploitation des hydrocarbures non-conventionnels.
Saint Claude France Zurawlow Pologne Duplex 19 octobre 2013Deux liaisons par video conférence ont ensuite été établies avec des femmes d’agriculteurs polonais en lutte contre Chevron à Zurawlow. Puis avec une représentante des indiens Mapuche, en Patagonie argentine, opposés aux projets d’exploitation de gaz de schiste de Chevron et Total… Deux entretiens très émouvants, qui rappellent combien les compagnies pétrolières développent leurs activités au mépris des populations locales.

Rassemblement stop gaz de schiste Saint claude 19 octobre 2013Comme à Nantua, l’ambiance de la manifestation fut festive, familiale et bon enfant, malgré la gravité de l’enjeu…
Étaient ainsi réunis:
– des citoyens jurassiens, doubistes, savoyards, isérois, de l’Ain, du Rhône, de Saône-et-Loire, de la Loire, d’Ardèche, de Suisse
des associations engagées dans ce combat contre les forages d’hydrocarbures: Jura nature Environnement, les Amis de la Terre, Humeur Bio, CPIE du Haut-Jura, la FRAPNA, Attac, Greenpeace, No Gazaran…
– des élus, conseillers municipaux, conseillers généraux, conseillers régionaux, parlementaires, des partis politiques, des syndicats
– des grand-parents, des parents, des enfants
– des paysans, des pêcheurs, des apiculteurs, des commerçants, des artistes, des artisans, des spéléologues, des professionnels du tourisme, des enseignants, des élèves, des collégiens, des lycéens et des étudiants, des retraités, des fonctionnaires, des professions libérales, des chômeurs, des ouvriers, des patrons…
Une centaine de bouilles à lait de Bidons sans frontières ouvraient le cortège, une vache le fermait, rappelant que la région a bénéficié de l’une des premières A.O.C. fromagères -le Comté- et qu’elle a aujourd’hui une très forte vocation agricole…

19 10 2013 Saint Claude ouverture de manifestation AOCUne délégation des représentants des collectifs et d’élus -Francis Lahaut (maire de Saint-Claude), Hervé Leroy (maire de Lantenay), Brigitte Monnet (conseillère régionale), Jean-Gabriel Nast (président du Parc naturel régional du Haut-Jura), Raphaël Perrin (conseiller général), Barbara Romagnan (députée du Doubs)- a été reçue par Joël Bourgeot, sous-préfet de Saint-Claude. Elle a fait part de ses inquiétudes quant à l’attribution de nouveaux permis d’exploration (dans le Bas Rhin et en Meurthe-et-Moselle au mois de septembre), quant aux objectifs inavoués des pétroliers qui, depuis la loi Jacob qui leur interdit la fracturation hydraulique, ne cherchent plus que du « pétrole conventionnel ». Les élus ont exprimé leur étonnement quant à Saint Claude manif globalfrackdown soirée slam maison du peuplel’octroi de permis sur des zones karstiques, alors qu’ils sont eux-même soumis à de fortes contraintes de protection des ressources en eau. Il a été demandé le rejet de toutes les demandes de permis de recherche d’hydrocarbures, l’abrogation de tous les permis en vigueur, et la mise en œuvre de la politique de transition énergétique annoncée par le gouvernement.

Cette mobilisation générale fut une réussite. Comme à Nantua, elle a bénéficié d’un important soutien logistique de la ville de Saint-Claude, qui fait partie de ces collectivités qui ont voté une motion contre les forages d’hydrocarbures. Elle s’est achevée tard dans la nuit après une belle soirée Slam « Ya d’leau dans l’gaz » à la Maison du Peuple de Saint-Claude.

Il y aura d’autres rendez-vous: la lutte continue!

J.V.

  • Revue de presse

Compte-rendus de la manifestation de Saint-Claude
France 3 Franche-Comté: Lire le reportage
Regarder le 19/20 du 19.10.2013: cliquer ici

Le Progrès: Brève Internet ici (avec les commentaires des Internautes qui valent leur pesant de cacahuètes) et compte-rendu en pièce jointe.
Les Echos du Jura: reportages et photos ici
Reporterre : un article complet ici publié ce jour
Radio Plein Air: une brève par là

La dépêche AFP sur Global Frackdown 2, citant la manifestation de Saint-Claude, a été reprise par de nombreux médias (il n’est pas nécessaire de cliquer sur tous les liens: c’est le même texte):
La Croix, Libération, Le Nouvel Observateur, maville.com, L’Express, Boursorama, Nice Matin, La Nouvelle République, Mediapart, Le Télégramme

D’autres médias ont fait un zoom sur la manifestation de Montélimar uniquement:
France Info (« Gaz de schiste: des milliers d’opposants mobilisés »), Le Figaro, Midi Libre (« Nos pâturages valent mieux que vos forages »), Le Télégramme
Vidéo de l’AFP: à regarder .

Pour ceux qui ont manqué les annonces:
La Voix du Jura: version en ligne
Le Monde: « La contestation contre le gaz de schiste essaime dans le monde »
Médiapart – Le blog de Maxime Combes

A voir: le débat sur La Chaîne Parlementaire
Gaz de schiste : la bataille est-elle vraiment gagnée ?
Avec:

  • Christian Bataille, Député PS du Nord, vice-président de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques
  • Michèle Rivasi, Députée européenne EELV
  • Philippe Chalmin, Économiste, Spécialiste du marché des matières premières, auteur de Crises 1929, 1974, 2008 Histoire et espérances, éditions Bourin, 2013
  • Thomas Porcher, Professeur en Marchés des matières premières à l’ESG, management School, auteur de Le mirage du gaz de schiste, mai 2013
 

19 octobre Global Frackdown – Journée Mondiale contre le fracking      (!) Info minute – Revue de Presse

Communiqué

Samedi 19 octobre 2013, les collectifs Francs‐comtois et Rhône‐alpins appellent à une mobilisation générale contre les forages d’hydrocarbures et le gaz de schiste, à Saint‐Claude (Jura), à l’occasion de la journée internationale contre la fracturation hydraulique.

MANIF StClaude 19 octobre gaz de schisteLes habitants et les élus du Jura, du Doubs, de l’Ain, des Savoie, du Rhône, d’Isère, de Suisse convergeront vers la cité pipière, au cœur du Parc naturel régional du Haut‐Jura. Cette région rurale (dix A.O.C. en vins et en fromages), qui s’est développée grâce à la force hydraulique et qui mise aujourd’hui sur le tourisme vert et blanc, est concernée par quatre permis de recherches d’hydrocarbures : les permis des Moussières, de Pontarlier (Celtique Energie Petroleum), de Lons-le‐ Saunier (European Gas Limited), de Gex (attribué à un consortium).

Elle a déjà payé pour voir ce que le contact avec les pétroliers pouvait donner : en 1989, Esso Rep a pollué une source qui alimentait deux villages du Haut‐Bugey lors d’une simple phase de prospection.

Aujourd’hui les pétroliers les pétroliers s’efforcent de faire annuler ou de contourner la loi interdisant la recherche d’hydrocarbures par fracturation hydraulique. Ils se veulent rassurants sur leur maîtrise technique, quand dans le même temps Vermillon, premier producteur de pétrole en France, pollue une rivière de Seine‐et‐Marne (15 juin 2013). Elles certifient vouloir prospecter des hydrocarbures conventionnels, alors que leurs documents internes font mention de gaz de schiste (c’est le cas de Celtique Energie Petroleum, titulaire des permis des Moussières et de Pontarlier).

Nous manifestons pour rappeler que les territoires que les sociétés pétrolières se sont arrogés sont habités. Et que leurs populations entendent préserver la qualité de leur environnement, de leurs réseaux d’eau potable, seule richesse souterraine vitale.

Le programme du 19 octobre à Saint‐Claude
  • Dès 9h: stands associatifs (Place du 9 avril 1944)
  • 10h: conférence de Thomas Porcher, docteur en économie à l’université de Paris 1Panthéon‐Sorbonne, auteur du « Mirage du gaz de schiste » (salle Bavoux Lançon).
  • 12h : multiplex Skype avec des habitants de Pologne et d’Argentine confrontés au gaz de schiste.
  • 14h30: manifestation (Place du 9 avril 1944 et centre ville)
  • Fin de journée: soupe citoyenne, musique…
  • 21h: soirée Slam « Y’a de l’eau dans le gaz » (Café de la Maison du Peuple)
A Saint‐Claude, ça va fumer !

Informations pratiques ici