Communiqué du réseau des collectifs rhonalpins et franc-comtois
Les recherches pétrolières sur le Plateau d’Hauteville généreraient « un risque de contamination des nappes souterraines et de captages d’eaux pour les besoins des populations ». Et cette fois c’est le Préfet de l’Ain qui le dit[1], avec donc un avis défavorable au renouvellement du permis de recherche des Moussières.
Depuis des mois, les collectifs citoyens l’affirmaient, s’appuyant sur l’expertise bénévole de leurs membres, face aux mensonges de la Société Celtique Petroleum. Et c’est bien cette mobilisation des citoyens et de leurs élus qui a obligé les services de l’État à examiner de près cette demande de renouvellement d’un permis, octroyé bien imprudemment au départ à une entreprise dont les références étaient, qui plus est, inexistantes.
La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Rhône-Alpes a confirmé le bien fondé de nos affirmations, et le Préfet en a logiquement conclu qu’il fallait « arrêter les frais ».
Nous attendons maintenant avec impatience le même comportement logique du Ministre de l’Environnement, avec la parution rapide d’un arrêté confirmant ce rejet.
Et nous espérons que cette décision ministérielle sera plus rapide que celle concernant le rejet des demandes de permis de Blyes, de Gex Sud, d’Abondance et des Préalpes pour lesquelles des avis négatifs ont également été émis par la DREAL en 2012, et que nous attendons toujours.
[1] La Voix de l’Ain 20/01/2014 : Le Préfet de l’Ain à émis un avis négatif au projet de la Celtique Petroleum
Lire également les propos du Préfet dans le Progrès du 21/01/2014
Encore un pas vers la raison et le respect, pour une prise d’élan vers la préservation de notre environnement, donc de notre avenir, par une volonté politique partagée, claire et forte.
Alors que de grands froids sévissaient en Amérique du Nord, cet hiver extrêmement doux en Europe devrait porter notre attention sur l’évolution des glaces polaires arctiques… Les bourgeons précoces inquiètent nos agriculteurs, mais pas encore les économistes. J’espère que les prochaines conséquences de ces changements climatiques ne seront que pédagogiques.
Meilleurs vœux environnementaux et humanitaires aux lecteurs de ce commentaire.