(!) Info minute – Revue de Presse
Fini les blagues. Le conservateur Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui remplacera José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne le 1er novembre, a présenté mercredi 10 septembre, son « collège » de 26 commissaires. A l’énergie et au climat, c’est l’espagnol Miguel Arias Cañete qui est proposé. Mais son pedigree en fait bondir plus d’un.
Dans les instants qui suivent la publication de la composition de l’équipe Juncker, la twittosphère s’agite. En France, l’ex-ministre de l’Écologie et de l’Énergie fait les questions et les réponses.
Peut-on être commissaire européen #energie #climat et posséder 160 000 € d’actions pétrolières, pour moi la réponse est encore Non ! 2/2
— Delphine Batho (@delphinebatho) 10 Septembre 2014
Un peu plus tôt, le journaliste Idafe Martin Pérez publiait l’extrait d’une déclaration d’intérêt de son compatriote M. Arias Cañete mettant en évidence ses liens avec l’industrie des hydrocarbures.
The new « Climate Action & Energy » european commissioner, the spanish Miguel Arias #Cañete pic.twitter.com/UQ6ciFY6lX — Idafe Martín Pérez (@IdafeMartin) 10 Septembre 2014
De son côté, Enerpresse communiquait la déclaration du futur commissaire laquelle fait également apparaître les intérêts de l’ancien minsitre de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement espagnol dans l’industrie des énergie fossiles.
@delphinebatho La déclaration d’intérêts récente du futur Commissaire européen à l’#énergie et au #climat http://t.co/ywtXOr5362
— enerpresse (@enerpresse) 10 Septembre 2014
A Bruxelles, la représentation de l’ONG Greenpeace se demande si Monsieur Cañete sera en mesure de passer le grand oral devant confirmer sa position dans le dispositif Junker.
#Cañete surprising climate/energy choice given track record & links to oil. Our comment on #TeamJunckerEU http://t.co/AbP4UQIMyR #EUtopjobs
— Greenpeace EU (@GreenpeaceEU) 10 Septembre 2014
Alors que la Commission Européenne est engagée dans un dialogue fort peu transparent sur un partenariat commercial et de « protection des investissements » avec les États-Unis, l’affaire est à prendre au sérieux et à suivre …