Articles Tagués ‘gaz de schiste’

(!) Info minute – Revue de Presse

Pour faire taire les opposants locaux à l’extraction du gaz de schiste, le Royaume-Uni consentira de fortes indemnités aux communes et contribuables.

Promotion du gaz de schiste et suppression du ministère de l’environnement

Fraichement arrivée au 10 Downing Street, Theresa May qui a remplacé DavidTheresa May stop gaz de schiste Cameron au poste de premier ministre du Royaume-Uni semble vouloir hâter les forages et la production de gaz de schiste par fracturation hydraulique. Il existe dix zones ayant reçu un visa d’exploitation en Angleterre et au Pays de Galles et le nouveau gouvernement veut contrer l’opposition des habitants en leur accordant de fortes indemnités. L’une des dernières mesures de l’ancien ministère fut de supprimer les subventions à 36 entreprises se consacrant à la production de biomasse renouvelable. Dès la formation de son gouvernement, Theresa May a quand à elle supprimé le ministère dévolu à la préservation de l’environnement et au changement climatique. Ses prérogatives sont désormais vaguement dévolues au ministère du Développement économique, de l’énergie et de la stratégie industrielle. 

Des indemnités pour influer sur les maires réticents
Ce lundi, le gouvernement britannique dévoilait les détails d’un vaste plan d’indemnisation pour les zones de future extraction de gaz de schiste. Cela pourrait représenter en moyenne une somme rondelette de 13 000 livres par foyer (et jusqu’à 65 000 dans les localités très peu peuplées) pour les communes. Le but est bien évidemment d’influer sur les maires réticents, qui pourraient craindre pour leur réélection s’ils refusaient cette manne inattendue. Selon les nouvelles modalités envisagées, une partie de ces sommes pourraient être directement versée aux habitants. Le budget global représenterait près de 12 millions d’euros au cours actuel. Faire bénéficier les contribuables du voisinage des futures implantations industrielles (et polluantes) pourrait s’appliquer, à l’avenir, à d’autres types d’investissements.

Les journaux conservateurs anglais favorables au Brexit vantent les avantages de l’extraction par fracturation et les retombées favorables constatées au États-Unis en se gardant de pointer les désastres sanitaires et environnementaux. Rappelons également que la géologie européenne n’est pas comparable à la nord-américaine. De même le modèle d’exploitation très invasif par la multiplication des forages n’est pas applicable dans une Europe où la densité de la population est beaucoup plus élevée que chez l’oncle Sam.

Source: Blastingnews

(!) Info minute – Revue de Presse

Les asthmatiques ont jusqu’à quatre fois plus de risques d’avoir une crise s’ils vivent près de puits de gaz de schiste extrait par fracturation hydraulique. Telle est la conclusion d’une recherche publiée lundi et réalisée à partir de patients vivant en Pennsylvanie.

Les asthmatiques priés de ne pas vivre près des exploitations de gaz de schiste

Comme le rapporte une dépêche AFP citant l’étude parue dans la revue médicale asthme stop gaz de schiste impact santeaméricaine JAMA Internal Medicine (consulter le résumé de l’étude), les risques augmentent comparativement à ceux résidant à de plus grandes distances.  Cette étude vient ainsi conforter d’autres travaux liant ces exploitations à des problèmes de santé, soulignent les auteurs de la faculté de santé publique de l’université Johns Hopkins à Baltimore.

La mise en exploitation de plus de 9000 puits rend l’air nocif

En Pennsylvanie (Est des États-Unis) où l’industrie de la fracturation hydraulique a mis en exploitation plus de 9000 puits en ces dix dernières années, les responsables sanitaires sont préoccupés par les effets de ce type de forage sur la qualité de l’eau et de l’air, ainsi que sur le stress pour ceux qui résident près des puits. Il peut y avoir par exemple plus d’un millier de passages de camions par jour sur des routes rurales normalement peu fréquentées.

Première étude d’ampleur à se pencher sur l’effet  de l’exploitation du gaz de schiste sur l’asthme

« Notre étude est la première à se pencher sur l’asthme et cette activité, mais nous avons déjà plusieurs recherches suggérant des effets néfastes sur la santé liés à la fracturation hydraulique« , relève un des auteurs, Sara Rasmussen, chercheuse au département de la santé environnementale à l’université Johns Hopkins.

Les scientifiques ont analysé les dossiers médicaux d’un groupe d’assurance maladie entre 2005 à 2012 dans plus de quarante comtés dans le nord et le centre de la Pennsylvanie, où se concentre l’exploitation des gaz de schiste. Les auteurs ont trouvé plus de 35’000 patients asthmatiques âgés de cinq à 90 ans. Pendant cette période, ils ont identifié près de 21’000 attaques d’asthme bénignes requérant seulement une ordonnance pour des corticoïdes, 1870 crises plus fortes nécessitant d’aller aux urgences et 4782 cas où les patients ont dû être hospitalisés.

Un risque de crise d’asthme entre 1,5 et quatre fois plus élevé près des puits

Ces scientifiques ont établi une carte des endroits où vivaient les malades par rapport aux emplacements des puits, la taille de ces derniers, leur nombre ainsi que leur phase d’exploitation, leur profondeur et le volume de production. Les asthmatiques qui vivaient au plus près d’un grand nombre de puits ou des plus actifs, avaient un risque de crise d’asthme entre 1,5 et quatre fois plus élevé. La probabilité d’une crise est d’autant plus grande que les puits sont dans une phase de production, qui peut durer de nombreuses années.

Impact de l’exploitation du gaz de schiste désastreux pour la santé des populations

Ces résultats ont été confirmés après avoir pris en compte d’autres facteurs pouvant exacerber l’asthme comme la proximité d’un grand axe autoroutier, des antécédents familiaux ou le tabac. Des études ont aussi suggéré que le stress pouvait nettement accroître le risque de crise d’asthme.

De précédentes recherches (lire ici) ont déjà lié les activités de fracturation hydraulique à des problèmes de reproduction, des naissances prématurées et à un poids plus faible des nouveau-nés ainsi qu’à une variété de symptômes cutanés et respiratoires.

Source: AFP / Romandie

(!) Info minute – Revue de Presse

La presse se fait le relai d’une « interdiction de la fracturation hydraulique » en Allemagne. Ceci pourrait être une bonne nouvelle si cette interdiction était totale. Or ce que s’apprête à voter le Bundestag ressemble à s’y méprendre à l’ « interdiction » de la fracturation hydraulique en France. On interdit mais on autorise la recherche, donc des forages suivis de fracturation hydraulique.

fracking stop gaz de schiste Allemagne-L’agence Reuter rapporte que « La « grande coalition » au pouvoir en Allemagne s’est entendue mardi (21 Juin 2016) pour interdire la fracturation hydraulique pour l’exploitation des gaz de schiste, ce pour une durée indéterminée, à l’issue de plusieurs années d’âpres débats sur la question ». Or  si la loi est approuvée par le Bundestag, l’Allemagne suivra l’exemple de la France en interdisant la fracturation hydraulique mais en autorisant la recherche. Les deux formations politiques composant la grande coalition (l’Union chrétienne-démocrate (CDU) d’Angela Merkel et les sociaux-démocrates du SPD)  se sont entendues mardi sur une interdiction pour « une durée indéterminée », mais le texte de compromis prévoit que le parlement fédéral réexamine la décision en 2021 soit dans 5 ans. 

En réalité un moratoire de cinq ans avec recherche sur site autorisée 

Le texte adopté par la coalition et que les écologistes veulent amender prévoit les points suivants :

  1. Un moratoire sur la fracturation hydraulique pour l’extraction de gaz et pétrole de schiste ainsi que des gaz de couche jusqu’au 31 Décembre ici 2021.
  2. Une interdiction générale de la fracturation hydraulique au sein et sous les zones protégées, les bassins versants, les barrages et les lacs, qui servent directement à l’approvisionnement en eau potable.
  3. Jusqu’à quatre projets de recherche sur la fracturation hydraulique pour l’extraction de gaz et pétrole de schiste ainsi que des gaz de couche. Il semble qu’à l’heure actuelle le Land de Basse-Saxe (où l’industrie du pétrole et du gaz est très active en Allemagne) sera affecté.
  4. Un groupe d’experts sera mis en place. Il surveillera les projets de recherche et fera un rapport au parlement allemand (Bundestag). Il s’agit là exactement de la même mesure prévue dans la loi française qui autorise la recherche et la place sous la surveillance d’un « groupe d’experts ».
  5. La fracturation hydraulique pour l’extraction d’hydrocarbures de réservoir étanche (Tight gas, tight oil) restera autorisée. Pire encore pour cette dernière la loi ne prévoit aucune restriction dans les sites Natura 2000 !
Comme en France, un moratoire pour étouffer l’opposition populaire 
fracking stop gaz de schiste allemagne

En Allemagne les brasseurs de bière sont opposés à la fracturation hydraulique qui mettrait à risque les sources d’eau

Comme en France et ailleurs, les industriels exercent une pression sans relâche. Si l’expérience américaine – dont les impacts avérés sont largement relayés par les associations et collectifs citoyens- peut inquiéter les politiques, ceux-ci votent des demi-mesures et de courts « moratoires ». Ces périodes sont mises à profit pour étouffer la pression populaire contre ces projets néfastes et  tenter de faire passer progressivement la pilule en attendant une alternance politique. De ce point de vue, 2017 risque d’être une année décisive en France. Les partis politiques et candidats annoncés pour l’élection présidentielle qui s’opposent à la recherche et l’exploitation de gaz de schiste ne sont pas légion!   

(!) Info minute – Revue de Presse

Après l’autorisation accordée la veille à la société Third Energy de rechercher du gaz de schiste dans le nord-est de l’Angleterre, les opposants à la fracturation hydraulique appellent à la formation d’un mouvement d’opposition national.

Comme le rapporte l’AFP, cette autorisation, qui porte sur un site de forage situé près du village de Kirby Misperton, est la première accordée au Royaume-Uni depuis 2011, quand des tests menés dans le Lancashire (nord-ouest) avaient été considérés comme responsables de séismes mineurs dans la zone.

Une région touristique en danger

Ce mardi 24 mai, l’association de défense de l’environnement Les Amis de la keep the fracking out of the UK stop gaz de schisteTerre UK (Friends of the earth) a lancé une pétition (lire et signer ici) pour empêcher la réalisation de forages.  » Nous savons que la fracturation hydraulique comporte de sérieux risques pour la population locale, pour notre santé, notre eau, notre faune, et contribue au changement climatique« , écrit-elle.  » La réalisation (des projets de fracturation hydraulique) mettrait en danger les jolis paysages du Yorkshire et notre industrie touristique, avec la venue de millions de visiteurs chaque année, qui alimentent des milliers d’emplois« , s’inquiètent par ailleurs les opposants qui rappellent que les projets visent aussi bien le gaz de schiste que le gaz de couche.

Une autorisation donnée malgré 4.375 objections contre 36 avis favorables!

Selon l’AFP, l’autorisation a été votée lundi par sept voix contre quatre par les élus du conseil du comté du North Yorkshire, qui avaient reçu 4.375 objections à ce projet, contre 36 avis favorables. Le directeur général de Third Energy a promis « une approche responsable », faisant valoir que sa société forait des sites, produisait du gaz et générait de l’électricité « en toute sécurité et en toute discrétion depuis plus de 20 ans dans le North Yorkshire ». Selon le quotidien The Times, les forages pourraient ne démarrer que cet hiver, en novembre ou décembre, avec l’espoir que le froid découragera les manifestants.

Après le moratoire, risque de multiplication des projets de forages

Selon les média britanniques, la décision du North Yorkshire devrait ouvrir la voie à d’autres autorisations, alors que la société Cuadrilla Ressources attend une réponse d’ici le mois de juillet sur des demandes d’exploration sur deux sites du Lancashire.

Le moratoire imposé sur la fracturation hydraulique après les secousses de 2011 avait été levé dès l’année suivante, le gouvernement du Premier ministre David Cameron cherchant à encourager l’exploitation du gaz de schiste, vue comme « une potentielle source d’énergie bon marché », à l’heure du déclin des champs pétrolifères de la mer du Nord. Mais les forages sont restés au point mort depuis.

Le procédé de fracturation hydraulique consiste à créer des fissures souterraines et y infiltrer un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques pour permettre l’extraction de gaz capturé dans la roche. Très polluant il est utilisé pour extraire les pétrole et le gaz de schiste mais aussi les hydrocarbures de réservoir compact ainsi que le gaz de couche.

Source:  AFP via Romandie

(!) Info minute – Revue de Presse

Comme le rapporte le correspondant du journal Le Monde à Varsovie, la Commission européenne a décidé ce jeudi 28 avril de renvoyer la Pologne devant la Cour de justice de l’Union européenne pour « des manquements présumés de sa législation en matière d’études d’impact environnemental concernant la fracturation hydraulique » – méthode controversée d’extraction du gaz non conventionnel.

« En vertu de la loi polonaise, il est possible de forer jusqu’à une profondeur de 5 000 mètres, sans évaluer préalablement l’impact potentiel sur l’environnement, indique l’exécutif communautaire dans un communiqué. Le seuil introduit ne prend pas en compte tous les critères et les normes établies par la directive sur l’évaluation d’impact environnemental. » Pourtant selon la législation européenne, les forages profonds doivent être évalués pour les déchets qu’ils produisent, pour leurs effets sur l’eau et le sol et leur impact sur les ressources naturelles.

Grand succès de la mobilisation anti-fracturation hydraulique

Comme le rapporte toujours Le Monde, pour Antoine Simon de  l’ONG Les Amis de laZurawlow does not want shale gas Terre Europe  « C’est un grand succès de la mobilisation anti-fracturation hydraulique, s’est réjoui Antoine Simon, de. Nous devons maintenant attendre la décision de la Cour, mais compte tenu de l’évidence de l’infraction, nous sommes sans doute proches de voir la plus haute instance européenne émettre un précédent juridique contraignant sur la fracturation hydraulique. »

L’Eldorado du gaz de schiste qui fait pschitt ?

Alors la Pologne futur « Eldorado européen du gaz de schiste » tel que la qualifiaient les éditorialistes favorables à l’exploitation des gaz non conventionnels ? Il semblerait que ça ne soit guère qu’un mythe. Face à l’absence de ressources exploitables, les majors se sont retirées les unes après les autres (lire ici, et ). La décision de la Commission européenne pourrait bien porter le coup de grâce.

(!) Info minute – Revue de Presse

Communiqué de Presse des collectifs locaux contre les pétrole et gaz de schiste et de couche réunis en Coordination Nationale.

Lyon, le 03 avril 2016

Les collectifs français opposés à la recherche et l’exploitation des pétrole et gaz de schiste et de couche (de charbon) se sont réunis en coordination nationale à Lyon les 02 et 03 avril 2016.

Les collectifs opposés au pétrole et gaz de schiste et de couche se sont réunis les 2 et 3 Avril à Lyon en coordination nationale. A cette occasion, cette dernière s’est élargie de militants provenant de Lacq. Cet ancien site majeur de l’exploitation du gaz en France connaît une réactivation avec de nouveaux permis d’exploration et de recherche d’hydrocarbures malgré l’impact sur la santé des riverains confirmé récemment.

Dans la continuité de la mobilisation de Barjac le 28 février dernier qui a rassemblé 15000 personnes, dont plus de 350 élus, les collectifs demandent à la Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, Ségolène Royal, de se mettre en cohérence avec ses propos sur la fin de l’attribution de permis d’exploration et de recherche d’hydrocarbures.

« C’est à la lumière de ces nouveaux choix, consolidés par la loi de transition énergétique, que le ministère met en place un système de refus de toute nouvelle demande d’autorisation de recherches d’hydrocarbures conventionnels »
Ségolène Royal, interrogée à l’Assemblée nationale par le député socialiste Yves Blein le mardi 12 janvier.

Les collectifs demandent donc à la Ministre de rejeter toutes les demandes, renouvellements, mutations, prolongations et prorogations des permis d’hydrocarbures liquides ou gazeux.

Parallèlement en Lorraine, les forages se multiplient, l’entreprise La Française de l’Énergie parle déjà d’exploitation pour 2018 alors que la population montre son opposition et s’organise en collectif. Une grande mobilisation se prépare dans les prochains mois.

D’ores et déjà, les collectifs soutiennent et appellent à participer au blocage du sommet du pétrole et gaz offshore qu’organise Total à Pau du 5 au 7 avril.

Face à l’urgence climatique, l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures extrêmes en France et ailleurs implique de construire une nouvelle organisation de société sobre en énergie hors du mythe de la croissance, fût-elle « verte ».

(!) Info minute – Revue de Presse

Environ sept millions de personnes vivent dans des régions du centre et de l’est des États-Unis où la fracturation hydraulique peut causer des secousses sismiques risquant d’endommager les constructions. C’est ce qu’indique un rapport de l’Institut américain de géophysique publié lundi 28 mars 2016.

L’Oklahoma, le Kansas, le Texas, le Colorado, le Nouveau Mexique et l’Arkansas sont, dans l’ordre, les plus exposés, a précisé le bureau de recherche géologique des États-Unis (US Geological Survey – USGS), notant que l’Oklahoma et le Texas abritaient la population la plus importante exposée à ce risque.

Dans certains endroits, des destructions peuvent être provoquées à la fois par des séismes naturels et par des activités de fracturation cette technique qui consiste à extraire pétrole et gaz naturel par injection d’eau à haute pression dans des puits très profonds, sous les nappes phréatiques.

Dans ces régions, le risque de tremblement de terre toutes causes confondues est similaire à celui de séisme naturel en Californie, qui est très élevé.

L’activité humaine qui accroit le risque de séisme

Le fait d’inclure les secousses sismiques résultant d’activités humaines a fortement accru dans notre évaluation le risque dans plusieurs parties des États-Unis, a souligné Mark Petersen, responsable de la cartographie sismiques à l’USGS.

Cette étude montre également qu’une vaste partie du pays court un risque significatif de tremblement de terre provoquant des dégâts au cours de l’année, qu’il soit de cause naturelle ou résultant de la fracturation, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.

Publication de carte des risque sismique liés à la fracturation hydraulique, une première

C’est la première fois que l’USGS publie une carte des risques sismiques résultant de la fracturation hydraulique. Auparavant, seuls les risques de tremblement de terre naturel étaient concernés par ses prévisions.

Au cours des cinq dernières années, l’USGS a relaté des secousses puissantes et des dégâts dans desyellow-map-chance-of-earthquake-oklahoma seisme gaz de schiste endroits situés dans les six États les plus à risque et ces tremblements de terre ont résulté pour la plupart d’activité de fracturation, a précisé Mark Petersen.

Les scientifiques ont identifié 21 endroits ayant connu ces dernières années un accroissement des secousses sismiques provoquées par la fracturation.

Leur carte indique tous les séismes, les séismes naturels et ceux résultant de la fracturation, survenus entre 1980 et 2015 dans le centre et l’est des États-Unis dont la magnitude était égale ou supérieure à 2,5 sur l’échelle de Richter.

Ce rapport est un supplément de l’évaluation des risques sismiques de l’USGS qui porte sur les cinquante prochaines années, durée de vie estimée d’un immeuble. Habituellement, l’USGS publie une mise à jour de la carte des risques tous les six ans. Mais face à cette véritable flambée de tremblements de terre, le bureau de recherche géologique des États-Unis envisage à présent de publier une nouvelle carte chaque année.

Sources AFP via Romandie  Time

(!) Info minute – Revue de Presse

L’ECHO DES FORAGES

Bulletin de liaison du Collectif Non au gaz de schiste – Pays de Savoie et de l’Ainle gaz de schiste ce n'est pas fini

Une mobilisation réussie
  • Suite à la décision du Tribunal Administratif de redonner à TOTAL le permis de Montélimar, annulé par l’État suite à la loi du 13 Juillet 2011, et qui s’étend sur 5 départements (Ardèche, Drome, Gard, Vaucluse et Hérault), les collectifs français ont organisé un grand rassemblement le 28 février à Barjac dans le Gard. Plus de 15 000 personnes (dont 80 dans 2 bus organisés par notre collectif NGDS PSA) ont répondu à l’appel.

  • L’objectif était d’exiger :

    que le permis de Montélimar soit définitivement abrogé.

    que pour la trentaine d’autres permis arrivés à échéance (dont Gex), aucune demande de renouvellement ou de prolongation exceptionnelle ne soit accordée.

    que les 133 demandes de permis en cours d’instruction sur le territoire français ( dont Gex Sud, Abondance, Blyes, Préalpes) soient définitivement rejetées.

    que les positions prises par la ministre de l’écologie, de ne plus délivrer d’autorisation de recherches d’hydrocarbures même conventionnels soient mises en œuvre immédiatement.

    que le gouvernement, sur proposition du Parlement, prépare une loi interdisant toute exploration ou exploitation d’hydrocarbures non conventionnels, ainsi qu’il s’y était engagé pendant la campagne électorale de 2012.

    que les accords de libre-échange TAFTA et CETA, qui donneraient les mains libres aux pétroliers états-uniens ou canadiens, ne soient pas signés par nos gouvernants.

Pour quels résultats ?
  • Le PDG de TOTAL a déclaré1  » à 30 dollars le baril de pétrole, j’ai autre chose à faire que de chercher du gaz de schiste dans des endroits où l’on ne veut pas de nous ». D’autant plus que toujours selon lui, il n’est « pas sûr qu’il existe du gaz de schiste dans cette région. » Il n’a toutefois pas renoncé officiellement à ce permis, ni dit ce qu’il ferait si le baril de pétrole remontait à 100 dollars !

  • Le vœu intitulé « La Région Auvergne Rhône-Alpes réaffirme son opposition à l’exploration ou l’exploitation des gaz de schiste », présenté par les groupes d’opposition du Conseil Régional a été adopté le 17 mars en Auvergne-Rhône Alpes, l’exécutif se prononçant alors pour l’abrogation du permis de Montélimar, et ceux de Blyes, des Moussières et du Pays de Gex2. Bravo !

  • Nous attendons toujours la réaction de l’État !

  • Une réunion nationale des collectifs est prévu les 2 et 3 avril pour se concerter sur les suites à donner.

La vigilance s’impose toujours !
  • Il ne faudrait pas croire que TOTAL et consorts ont été touchés par la grâce suite à la Conférence Environnementale de Paris. C’est toujours le souci du profit qui prime.

  • La preuve : ils organisent du 5 au 7 avril à Pau (64) le sommet MCE Deepwater Development3 qui rassemblera les décideurs stratégiques des marchés du gaz et du pétrole en eaux profondes (TOTAL, Shell, Exxon, Repsol, BP etc.). L’objectif déclaré est de « mettre les principales compagnies pétrolières et gazières opérant en mer autour de la table pour discuter du futur de cette industrie et trouver des solutions communes à la baisse des cours du pétrole et du gaz ». Il s’agira de « mettre en commun toutes les compétences permettant la réduction des coûts et l’augmentation de l’exploitation du pétrole et du gaz » …et l’augmentation des gaz à effet de serre ? Les bonnes résolutions de la COP21 s’oublient vite.

  • Ils renoncent (provisoirement) à polluer le terre avec les gaz de schiste pour mieux polluer la mer avec les forages en eau profonde ! Un appel4 non-violent à bloquer les fossoyeurs du climat et des océans est lancé par Action non-violente COP21, La Coordination des Alternatiba, Les Amis de la Terre- France, Attac-France, Bizi !, Le Village Emmaüs Lescar-Pau, Nation Ocean, et 350.org. Soutenons le.

  • Et la menace est toujours là en Suisse voisine, dans le Canton de Vaud.

Mais « tenir«  n’est pas facile !
  • Paradoxalement, cette situation de vigilance est plus difficile à assumer pour une association comme la nôtre que celle de menace imminente que nous avons connue dans nos débuts. Le rejet final du Permis des Moussières, l’apparent désintérêt (conjoncturel) des pétroliers, les déclarations lénifiantes du Gouvernement nous incitent à oublier la question des gaz de schiste pour se préoccuper du climat en général, des accords de libre-échange, de l’état d’urgence ou du code du travail (et j’en oublie…). Mais les pétroliers eux restent en en embuscade et ne lâchent rien !

  • Le Conseil d’Administration que vous avez élu début 2015 a assuré la veille, mais il a besoin de renouvellement, plusieurs membres ayant annoncé leur départ après notre assemblé générale prochaine. Nous avons besoin de sang neuf.

Une Assemblée Générale pour résister
  • Nous devons définir ensemble :

    • comment rester vigilants ?

    • avec quelle organisation ?

    • avec qui aux commandes ?

  • Ce sera donc l’enjeu de cette

Assemblée Générale le 9 avril 2016 à 14h

Salle des Eaux et Forêts, 113 Bd du Fier à Annecy

Venez nombreux et n’oubliez pas d’adhérer à votre collectif pour 2016 par courrier ou sur http://collectif.ngds74.info/