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Selon les informations recueillies auprès de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du Logement) Rhône-Alpes, la situation au 11/06/2013 est la suivante pour les permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux qui la concernent.
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Permis octroyés :
- Permis de Gex : valable jusqu’au 28 mai 2014. La DREAL a bien noté qu’il s’agissait de « réservoirs caractérisés par leur faibles porosité et perméabilité ». Pas de DOT (Demande d’ouverture de travaux) à ce jour.
- Permis de la Plaine d’Alès : valable jusqu’au 1er avril 2014
- Permis du bassin d’Alès : valable jusqu’au 30 mars 2015. L’instruction de la DOT sismique est suspendue en l’attente de l’expertise en cours sur la nature des travaux
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Demandes de prolongation :
- Permis des Moussières : permis arrivé à échéance le 4 mars 2013. Une demande de renouvellement pour 5 ans a été déposée en novembre 2012 et il semble que ce renouvellement ne soit pas une simple formalité. L’examen de la recevabilité est toujours en cours d’examen par la DREAL, qui précise que, durant la période d’examen de 15 mois maximum, aucune DOT ne pourra être recevable au titre de la « continuité des travaux de recherche » puisque ceux-ci n’ont jamais commencé.
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Demandes de permis :
- Permis de Blyes : avis défavorable de la DREAL (Hydrocarbures non conventionnels) le 28 mars 2012, attente de la décision ministérielle
- Permis de Gex Sud : avis défavorable de la DREAL (Hydrocarbures non conventionnels) le 12 décembre 2012, attente de la décision ministérielle
- Permis d’Abondance : avis d’irrecevabilité de la DREAL (dossier incomplet) et du Préfet de Haute Savoie le 31 décembre 2010, attente de la décision ministérielle
- Permis Préalpes : avis défavorable de la DREAL (Hydrocarbures non conventionnels) le 8 octobre 2012, attente de la décision ministérielle
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Permis abrogés et demandes rejetées :
- Permis de Villeneuve de Berg et de Montélimar : abrogés par l’arrêté du 12 octobre 2011
- Demandes de permis de Valence, de Monfalcon, d’extension du permis de Montélimar et de Lyon Annecy : abrogés par l’arrêté du 26 septembre 2012
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Notre avis
Tout d’abord un rappel: les services déconcentrés de l’État donnent un avis mais c’est PARIS qui décide. Le tout puissant CGEIET donne sa recommandation aux ministres concernés sur la décision finale à prendre.
Au regard de ce qui précède et de ce que nous connaissons, la logique voudrait qu’aucun des permis ne débouche sur des travaux de recherche et qu’aucune des demandes ne débouche sur un permis de recherche. Car comme nous le répétons depuis 2011, ce qui motive les compagnies ce sont bien ces hydrocarbures difficiles d’accès (dans des gisements non conventionnels, il n’y en a pas d’autre), dans des géologies complexes et fragiles. Donc restons extrêmement vigilants car les industriels et autres chercheurs d’or noir chassés par la loi de juillet 2011 veulent à nouveau rentrer par la fenêtre. Soyez assurés qu’il tenteront tout pour parvenir à leur fins au mépris de l’intérêt et du souhait des populations locales. Le serpent rampe on ne lui a pas écrasé la tête, il peut planter ses crochets à tout moment. De plus les procédures de recours en justice introduites par les titulaires des permis abrogés ne sont pas achevées, elles peuvent elles aussi réserver de mauvaises surprises.
! RESTONS MOBILISES et à l’écoute au début de l’été !
En Rhône-Alpes, privilégions le développement des énergies propres et renouvelables, la relocalisation et le tourisme.





Dans deux documents internes destinés aux investisseurs – un rapport confidentiel et un diaporama –, que Le Courrier a pu se procurer, la société britannique affiche clairement son ambition d’exploiter du gaz de schiste. Il pourrait même s’agir d’un objectif prioritaire: le rapport révèle en effet qu’en comparaison avec le potentiel du gaz naturel, celui du gaz de schiste serait énorme.
Le rapport ne donnant pas de chiffres précis concernant Noiraigue, nous sommes partis de l’hypothèse – théorique – que le gaz de schiste est au moins réparti équitablement sur l’ensemble de la superficie des concessions de Celtique. Sur cette base, nous avons estimé que le potentiel exploitable dans le sous-sol du Val-de-Travers pourrait s’élever entre 95 et 25-30 milliards de m3 dans un scénario conservateur, soit jusqu’à quatre fois plus que la quantité de gaz naturel annoncée (20-30 milliards de m3).
Permettre à Celtique de forer sur le plateau du Bugey, c’est ouvrir la porte à des forages dans la roche mère.
Que les politiciens imaginent que les ressources en combustibles fossiles soient infinies ou qu’ils ne puissent penser qu’en fonction de la prochaine échéance électorale, ils vendent notre avenir et laissent un héritage désastreux pour nos enfants et petits-enfants. Pour commencer,
Pas un jour ne se passe sans un article, une déclaration ou une conférence en faveur de la levée de l’interdiction de la fracturation hydraulique. La « crise économique » (on ne s’étendra pas ici sur sa nature et ses origines) et le chantage à l’emploi sont des alibis martelés par des cohortes d’ « experts » autoproclamés en tout : en économie, en géopolitique, en droit, en gestion des ressources, en forages … Bousiller ce qui reste de naturel dans notre cadre de vie ne pose aucun problème aux apôtres de l’extractivisme et de la production d’énergie à partir des minerais et autres hydrocarbures fossiles en voie de disparition. Ces stocks d’hydrocarbures consommés à très grande vitesse et dont nous ne laisserions donc pas une goutte à nos petits enfants tout en poursuivant l’intoxication généralisée de la planète avec le réchauffement climatique. Et pourquoi ? Pour des magouilles financières entre sociétés pétrolières « bidons », qui n’ont rien à faire de notre soi-disant possible « indépendance énergétique ». Elles cherchent des profits à court terme avant que n’explose « la bulle des gaz de schiste » qui dévoilera la non rentabilité intrinsèque de cette activité.





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