(!) Info minute – Revue de Presse
Une victoire amère pour la population québécoise
Montréal, le 28 juillet 2017 – Le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec (RVHQ) a appris avec soulagement aujourd’hui la décision du gouvernement du Québec de soustraire définitivement l’île d’Anticosti à l’exploration pétrolière et gazière – et félicite tout particulièrement le maire de L’Île-d’Anticosti John Pineault ainsi que le chef de la communauté innue d’Ekuanitshit, Jean-Charles Piétacho, pour la vigueur avec laquelle ils ont défendu ce territoire. Le RVHQ dénonce toutefois le paiement de 41,4 M$ à des compagnies pétrolières et gazières pour le rachat de permis dont le coût d’achat a été dérisoire et dont la valeur commerciale s’est avérée inexistante.
« C’est une victoire au goût très amer pour la population québécoise, d’autant plus que la plupart des compagnies concernées risquent d’utiliser ce cadeau du gouvernement Couillard pour financer d’autres projets tout aussi désastreux pour l’environnement ailleurs au Québec, en commençant par la Gaspésie », a déclaré Carole Dupuis, coordonnatrice générale et porte-parole du Regroupement.
Junex, qui possède des permis dans les Basses-Terres du Saint-Laurent et en Gaspésie, a obtenu un paiement de 5,5 M$ pour rétrocéder ses permis sur l’île d’Anticosti; elle se dirige présentement vers une production commerciale à son projet Galt, situé dans le bassin versant de la rivière à saumons York, à environ 20 km en amont de la ville de Gaspé. Corridor Resources Inc. détient pour sa part des permis dans le golfe du Saint-Laurent, au gisement Old Harry; elle a obtenu 19,5 M$ du gouvernement du Québec pour renoncer à son intérêt de 21,7 % dans d’Hydrocarbures Anticosti. Maurel & Prom, qui détenait aussi 21,7% d’intérêt du projet sur l’île d’Anticosti (via Saint-Aubin Energie), a reçu une « compensation » de 16,2 M$; l’entente annoncée aujourd’hui met fin à sa présence au Québec.
Selon le communiqué gouvernemental, on ne connaît pas encore le montant qui sera octroyé à Pétrolia, dont la participation à Hydrocarbures Anticosti est également de 21,7 %. Pétrolia, qui se targue d’être la seule société québécoise engagée dans Hydrocarbures Anticosti mais est en voie d’être absorbée par la pétrolière albertaine Pieridae Energy Limited, a admis envisager des opérations de fracturation hydraulique pour ses deux projets les plus avancés en Gaspésie, Haldimand et Bourque. H
aldimand se situe à quelques centaines de mètres d’un quartier résidentiel de Gaspé; Bourque se trouve dans des sous-bassins des rivières à saumons Darthmouth et York.
« En s’appuyant sur la candidature de l’île d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO pour justifier le retrait des permis, plutôt que de confronter les partenaires à la non viabilité commerciale de ce projet, le gouvernement Couillard s’est donné un prétexte pour « compenser » un manque à gagner imaginaire, a déploré Carole Dupuis. Et c’est encore une fois la population du Québec qui va payer cette subvention déguisée à des compagnies dont elle ne veut pas sur son territoire. ».
RENSEIGNEMENTS
Carole Dupuis
communications@rvhq.ca
438 884-8200





dans le Golfe du Mexique soit de « retour à la normale », l’écosystème a continué de souffrir en silence pendant ces dernières années. En effet, les compagnies pétrolières et gazières, avec la pleine approbation de l’EPA, ont poursuivi le rejet de quantités
années. Pour les quatre années de 2010 à 2014, alors que l’écosystème du Golfe était encore fort impacté par la marée noire provoquée par l’accident de la plateforme BP Deepwater Horizon, l’administration Obama a approuvé 1.500 opérations de fracking offshore dans 630 puits différents. Ces puits ont bénéficié d’autorisations de l’EPA les exemptant des tests de contrôle complets d’impact environnemental. Mais alors pourquoi l’EPA ferait cela? Tout a commencé en 2005 avec l’adoption de la Loi sur la politique énergétique (Energy Policy Act), aussi connu comme « la faille de Cheney ».


L’agence Reuter rapporte que « La « grande coalition » au pouvoir en Allemagne s’est entendue mardi (21 Juin 2016) pour interdire la fracturation hydraulique pour l’exploitation des gaz de schiste, ce pour une durée indéterminée, à l’issue de plusieurs années d’âpres débats sur la question ». 

la cour administrative d’appel de Paris. « Lors d’une audience lundi, nous avons appris que le rapporteur public – ses conclusions sont généralement suivies – allait nous donner raison: rejet de l’appel et confirmation du jugement du tribunal administratif », a expliqué Me Arnaud Gossement à l’AFP. Dans la foulée, Vermilion a renoncé à son recours, à la veille de l’audience jeudi où devaient être présentées les conclusions du rapporteur public. Ce dernier va d’ailleurs accepter ce désistement, confirmant ainsi le jugement du tribunal de Melun, a expliqué Me Gossement.
fracturation hydraulique, est critiquée pour les risques qu’elle fait courir à l’environnement et interdite en France depuis 2011.