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Encore des maires convoqués !

des maires convoquésLes maires de Corcelles et de Lantenay et le conseiller général du canton de Brénod dans l’Ain ont été convoqués le 14 décembre 2012 à une réunion à laquelle participera le représentant de Celtique Petroleum titulaire du permis de recherche d’’hydrocarbures des Moussières.

 Les collectifs rhônalpins et jurassiens opposés à l’’exploitation des hydrocarbures de roche mère soutiennent les élus convoqués  à cette réunion par la sous-préfète de Nantua.

   Nous voulons les soutenir et exprimer notre refus ferme et définitif de voir nos petites communes servir de terrain d’expérimentation et d’exploitation des hydrocarbures de roche mère dans nos régions aux sous sols karstiques fragiles.

Soutien aux maires devant la sous préfecture

  Nous vous invitons à aller  soutenir nos élus, devant la sous- préfecture de l’’Ain à Nantua, le Vendredi 14 décembre à partir de 14h45 à Nantua (la sous-préfecture se trouve au centre ville près de  l’abbatiale).soutiens aux maires

  Plus nous serons nombreux, plus nos élus seront forts! Nous pouvons faire reculer la société Celtique Petroleum ! Par notre présence, nous montrerons encore une fois notre détermination. Celtique ne forera pas!

Cyberaction soutien aux maires

cyberaction 01Participez à la cyber action (en cliquant ici) pour soutenir les élus locaux convoqués en sous-préfecture le vendredi 14 décembre 2012.

Marche au flambeau à Corcelles le samedi 15 décembre

et participez à la marche aux flambeaux le samedi 15 décembre 17h00 à Corcelles sur l’ancienne plateforme de forage marche aux flambeaux corcelles 14 décembre 2012!

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                                   > > >   ALERTE en cours dans le Gard et l’Ardèche  < < <
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Ce matin, le conseil régional Rhône-Alpes a adopté le vœu intitulé « Pour un avenir énergétique sans gaz et huiles de schiste pour un débat national clair sur les hydrocarbures non conventionnels« .

Le Conseil régional souhaite :  1) Que le gouvernement remette à l’ordre du jour parlementaire, sous la forme d’un projet de loi, la proposition de loi N°3690 du 13 juillet 2011, (« Interdiction de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, abrogation des permis exclusifs de recherche de mines d’hydrocarbures non conventionnels, transparence dans le code minier ») rejetée par l’Assemblée Nationale lors de la précédente législature ;  2) Que l’Etat associe les collectivités territoriales, et plus largement l’ensemble de la société civile à la réforme du code minier, par une procédure de concertation adaptée aux différentes étapes de cette réforme ;  3) Qu’en attendant la réforme du code minier, le ministère de l’Ecologie continue de publier l’ensemble des pièces de tous les dossiers de permis ou de demandes de permis d’exploration d’hydrocarbures non conventionnels adressés à ses services, et gèle leur instruction.                                    le texte complet du vœu complet à télécharger ici
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Ce positionnement des élus est la conséquence de la mobilisation citoyenne de grande ampleur qui ne désenfle pas depuis le premier rassemblement de février 2011 à Villeneuve de Berg jusqu’au rassemblement d’Aix les Bains il y a quelques jours.

Les élus « vont au charbon » (sic!) et on appréciera certainement le rappel sur la proposition de loi N°3690 qui fut rejetée en 2011 et pour laquelle aucun obstacle ne devrait figurer à présent puisque cette ppl était portée par un certain Jean-Marc Ayrault actuel chef du gouvernement. Figuraient également au nombre d’autres illustres personnes portant cette proposition, M. Arnault Montebourg actuel Ministre du redressement productif ainsi que Monsieur Brottes (élus de l’Isère) dont on dit qu’il a l’oreille du Président de la République et qui est à l’origine d’une autre proposition de loi sur l’énergie discutée ces dernières heures au parlement.

L’ouverture des dossiers de demande de Permis de recherche d’hydrocarbure: elle est réclamée depuis des mois par les collectifs citoyens et associations qui n’en ont obtenu qu’une partie. La commission d’accès aux documents administratif (CADA) s’est positionnée plusieurs fois sur ce point, mais une partie de l’administration fait de la résistance. Nous reviendrons prochainement sur la réponse invraisemblable formulée par une préfecture de notre Région à la demande d’accès à des dossiers (remis par le titulaire d’un permis existant) formulée par des citoyennes. 

Quand à l’affirmation de principes sur le processus de consultation démocratique qui devrait gouverner des décisions aussi importantes de les choix énergétiques, ont ne peut que la saluer. Nous la saluons.

Jamais content ? Pas encore du tout rassuré !

Et bien non. Et nombre de citoyens engagés dans cette quête de transparence, dans l’alerte de leurs voisins sur les menaces que représentent ces projet qu’ils n’ont pas choisi et pour lesquels ils n’ont jamais été consultés, nombre de ces citoyens ont entendus plusieurs choses ces derniers jours:

– Un président de la république qui rejette ces projets pour la période du quinquennat tandis que des préfets convoquent des maires pour annoncer le démarrage de travaux de recherche en Ardèche du Sud et Gard Nord.

– Une Ministre de l’Écologie qui annonce que la  Commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux ne sera pas mise en oeuvre tandis que le Président du Sénat nomme le sénateur Michel Teston à la demande du Premier Ministre pour siéger dans cette commission en application de la loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011 et du décret n° 2012-385 du 21 mars 2012.

– La recherche et l’exploitation des gaz et huile de schiste ne doit pas avoir lieu en France tandis que seul le rejet de 7 demandes de permis à été annoncé et les foreurs

Nous demandons toujours :
  • Un rejet définitif de la possibilité d’aller rechercher et exploiter les hydrocarbures de roches mère et tous réservoirs non conventionnels
  • La protection durable des territoires et la possibilité de choisir l’avenir énergétique par la refonte du code minier et un débat décentralisé sur la transition énergtique
  • Un rejet immédiat des demandes de Permis Exclusifs de Recherche d’Hydrocarbure.
  • L’annulation des permis déjà délivrés

En Rhône-Alpes il s’agit de:

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LES COLLECTIF RHONALPINS  OPPOSES A L’EXPLORATION ET L’EXPLOITATION DES « GAZ ET HUILE DE SCHISTE  » APPELLENT A LA MOBILISATION POUR LES PROCHAINES SEMAINES:

Il est demandé à tous les collectifs et organisations de relayer cette information en leur sein et de mobiliser les citoyens sur ces quelques actions importantes:

NOUS RAPPELONS JUSTE QUE RIEN N’EST FINI ET QUE LA MOBILISATION DE TOUT UN CHACUN EST NÉCESSAIRE.

- Malgré les résultats probants obtenus en 2011 (moratoire, loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique …) rien n’est acquis et les lobbies sont à la manœuvre tant auprès de la presse que des ministères pour relancer le débatsur les gaz et huile de schiste.- Les permis en cours et les prochains travaux prévus notamment en Seine et Marne, dans l’Ain voire dans le Gard (et les communes du sud Ardèche) sont des sources d’inquiétudes et de mobilisation tant les compagnies mettent en avant des arguments leur permettant de ne pas être concernées par le loi de juillet 2011.

- Total, qui a déposé un recours auprès du Tribunal Administratif contre l’abrogation de son permis de Montélimar peut légitimement espérer récupérer son permis. La société Schuepbach a également entamé des démarches concernant ses permis abrogés en octobre 2011 (Nant et Villeneuve de Berg)

- Rappelons encore que malgré la loi de juilllet 2011, le code minier permet, sous certaines conditions bien définies, de disposer librement des produits extraits lors des recherches d’exploration.

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APPEL À MOBILISATIONS AUTOUR DES ACTIONS SUIVANTES :
- JOURNÉE MONDIALE D’ACTION CONTRE GAZ ET HUILES DE SCHISTE.
Le 22 septembre à St Christol lez Ales à partir de 11h00Dans le cadre de la journée internationale « Global Frackdown Day », les collectifs du Sud de la France vous invitent à participer nombreux, à venir militer, échanger ou vous informer.
Infos affiche et programme très bientôt iciL’organisation de cette journée tourne autant sur l’information que sur des débats, des échanges participatifs et militants autour de stands ateliers et de tables rondes. Les prises de paroles sur scène seront donc limitées.

Témoignages (Québec, Pologne,Guatémala …), stands/ateliers d’information et d’échanges(les permis, infos scientifiques, juridiques, VIA…), débats/ échanges, stands des collectifs, stands associatifs, animations musicales, théâtrales, enfantines ; buvette/restauration légères.

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- OPÉRATIONS CARTES POSTALES: C’est les vacances mais le gouvernement donne des signaux contradictoires sur le dossier des gaz et huile de schiste.  Montrons notre détermination et notre mobilisation. Envoyons leur des cartes postales !

  • A l’initiative du collectif Non au Gaz de schiste des pays de Savoie et de l’Ain: Voir les cartes postales ici
  • Le Collectif 07 préconise un envoi massif la semaine 35, dernière semaine d’août afin qu’elles arrivent pour la conférence environnementale des 13 et 14 Septembre 2012. Infos et cartes postales ici .

les 26,27 et 28 octobre 2012

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- CONGRÈS DU PARTI SOCIALISTE À TOULOUSE
les 26,27 et 28 octobre 2012

La rentrée sera aussi politique et juridique.
Plusieurs collectifs ont émis l’idée d’une action de fort soutien à l’aile du parti Socialiste qui s’oppose aux gaz et huile de schiste et qui préconise une transition énergétique.

Pour ce faire il est possible de signer en masse la « Contribution thématique contre l’exploitation des hydrocarbures de schiste « 

Extraits :
Les sections du Parti Socialiste dans les territoires concernés par des permis d’exploitation de gaz ou d’huile de schiste ont largement participé aux mobilisations citoyennes qui ont freiné les projets des compagnies pétrolières et gazières. Les collectivités publiques dirigées par des élus socialistes ont en grande majorité fait adopter des motions de principe s’opposant à l’exploitation des gaz et huiles de schiste sur leur territoire. Le changement de majorité politique du printemps 2012 a créé un espoir dans la population touchée par ce danger imminent. Nous ne devons pas la décevoir.

L’article sur le site du Collectif 07         Signer la contribution sur le site du PS

COLLECTIFS, MOBILISONS NOUS POUR CES QUELQUES ACTIONS IMPORTANTES

NO GAZARAN !
NI ICI NI AILLEURS, NI AUJOURD’HUI NI DEMAIN

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Transparence ? Amateurs de strip-tease vous serez déçus !
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« Nous saluons l’effort d’information voulu par le ministère du développement durable sur les permis attribués et en cours d’instruction » pourrions-nous être tentés de dire courtoisement. « On n’attrape pas le serpent par la queue pour le montrer au public, il faut lui écraser la tête » affirment d’autres.

Si le premier signal du nouveau gouvernement concernant la problématique des gaz et huile de schiste est de publier une nouvelle page sur le site Internet du Ministère de l’Ecologie vantant la « transparence », on est tenté de dire que c’est un flop…

Tout d’abord, cette nouvelle page publiée à la va-vite ce vendredi est très incomplète lorsqu’elle ne contient pas d’erreurs ou d’oublis de mise à jour[1]. Tout au plus peut-on effectuer une recherche par département pour découvrir le ou les permis valides ou en cours d’instruction.

En effet aujourd’hui le moindre petit site ou blog citoyen contient plus d’information depuis que la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) dans plusieurs décisions de 2011 a indiqué que les documents (notices techniques, notices d’impact etc) contenus dans les dossiers soumis par les pétitionnaires et titulaires (demandeurs ou titulaire) de permis exclusifs de recherche d’hydrocarbures devaient être accessibles au public.

Le gouvernement dévoile des intentions ?

Fallait-il envoyer un signal à la veille du premier tour des élections législatives ? Admettons, c’est de bonne guerre, toutefois l’administration n’avait pas la capacité de suivre, rendant impossible la numérisation de l’ensemble des dossiers avant la mise en ligne de cette page[2] accompagnée d’un communiqué de presse ministériel lequel s’achève par les lignes suivantes « Pour Nicole BRICQ «cette publication est une étape importante qui permet de remettre à plat toutes les demandes de permis et de rassurer les populations et les élus concernés. Elle doit être suivie dans les plus brefs délais par une réforme en profondeur du code minier. L’articulation entre droit de l’environnement et droit minier dans notre réglementation doit devenir une réalité concrète. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et ce n’est pas acceptable».

Au delà des intentions, à quand l’action ?

Sur les territoires, dans les salles de réunions, dans les chaumières, sur les listes de communication Internet, aujourd’hui « les populations et les élus concernés » ne sont pas « rassurés ».

Nous ne voulons point être « rassurés », nous voulons être « assurés » que les 5 points suivants seront mis en œuvre dans les semaines qui viennent et effectifs avant la fin de l’année :

1.     Interdire l’exploration et l’exploitation de ces nouveaux gisements d’hydrocarbures qualifiés de « non-conventionnels »
2.     Annuler tous les permis de recherche d’hydrocarbures accordés en France en vue de la recherche de ces gisements
3.     Interdire de façon définitive, y compris dans le cadre d’expérimentation ou de recherche scientifique, toute forme de stimulation de la roche mère en vue de la recherche d’hydrocarbures
4.     Ouvrir un grand débat public qui permettra d’aborder la place des hydrocarbures et des économies d’énergies au sein du mix énergétique de la France de demain
5.     Supprimer le code minier et intégrer ces dispositions au sein du code de l’environnement et du code de l’énergie[3].

 « Appréciant que la nouvelle ministre, Nicole Bricq, conformément à son engagement passé sur ce dossier, montre une réelle volonté de traiter ce dossier en priorité » nous restons néanmoins vigilants sur la suite qui sera donnée et demandons la confirmation d’engagements réels à savoir à minima :

    1. Porter un projet de loi visant à :

        – L’annulation de tous  les  permis  de  recherche  accordés  en France.

        – L’interdiction définitivement de la recherche, l’exploration et l’exploitation de tous les hydrocarbures qui ont recours à la stimulation même expérimentale, y compris sur les titres miniers déjà acquis de tous les territoires français et Offshore dans la ZEE ?

    2. Mettre en œuvre le processus  législatif en vue de la suppression du code minier et le renforcement du code de l’environnement et du code de l’énergie

    3. Initier  très  rapidement  un  débat  public  citoyen  visant l’élaboration d’un  scénario  de transition  énergétique  dans  notre  pays, incluant  un  bilan  prévisionnel  à  long  terme prenant en compte tous les effets y compris négatifs et  prônant  les  principes  de  sobriété et d’efficacité énergétique.

    4. Soutenir  lors  du  prochain  débat  d’orientation  budgétaire,  un  budget  qui  transférerait  les financements et subventions consacrés  au  développement  des  énergies  fossiles  au profit  des  Energies Propres et Recyclables, sachant que d’une part, les ressources fossiles et minières ont une fin inéluctable très proche et d’autre part augmentent considérablement les risques liés au réchauffement de la planète en provoquant des dérèglements climatiques désastreux.

L’avenir jugera la réelle volonté politique de sortir de manière démocratique de cette impasse.

Les citoyens sont vigilants, ils l’ont démontré depuis 2011.


[1] Exemple de dossier non mis à jour : Le non nouvellement du permis Rhône Maritime, permis pourtant toujours mentionné en cours de validité (voir ici)
[2] Ami citoyen fonctionnaire en charge de la numérisation des dossiers à la Défense, n’hésite pas à télécharger directement les dossiers déjà scannés par nos soins depuis l’année dernière, l’information est de première main et tu économiseras de l’énergie.

[3] Cette dernière revendication tend à remettre en cause l’existence d’un droit spécifique dont on peine à trouver la justification.
En effet, le sous sol est une composante de l’environnement au même titre que l’air, l’eau, les milieux aquatiques, les espaces naturels ou les paysages. Les activités qui s’y déroulent et plus particulièrement l’exploitation minière qui présente des dangers et inconvénients grave pour l’environnement, devraient être encadrées par le code de l’environnement.
De la même manière, la question de l’attribution concurrentielle des droits de recherche et d’exploitation de gisements d’hydrocarbures dans le sous sol a vocation à intégrer le nouveau code de l’énergie. Un parallèle évident peut d’ailleurs être réalisé avec l’intégration récente du droit d’utiliser l’énergie hydraulique au sein du code de l’énergie. Au delà de la bonne logique, la suppression du code minier au profit du code de l’environnement et de l’énergie constituerait le symbole d’une véritable prise en compte des enjeux du 21ème siècle lors de l’élaboration des projets miniers. 
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Haute Savoie: Grande mobilisation à Saint Julien en Genevois le 11 février

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Confusion voulue ou emmêlement de pinceaux…

… une chatte n’y retrouverait pas son chaton. Les publications des « Mines » sur les permis et demandes de permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux, « conventionnels » ou « non conventionnels » sont pour le moins confuses.  A ce titre le rapport provisoire sur Les hydrocarbures de roche-mère en France établi au printemps dernier par les Conseil général de l’industrie l’énergie et des technologies et du développement durable (CGIET) et Conseil de général de l’environnement (CGEDD) vaut son pesant de boue de forage. Nous allons y revenir. Ce soir au Sénat la Ministre de l’Ecologie par la voie du Ministre des Transports affirmait qu’il n’existe pas de permis « conventionnels » ou « non conventionnels » mais simplement des « permis de recherche ou d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux ».  Et d’ajouter que l’ensemble des permis « visant la roche mère » avaient été abrogés. Dont acte. Enfin presque. . .

Arrêtons-nous quelques instants sur ces curiosités langagières.

Elles démontrent une bien curieuse manière de dissimuler la vérité. Rappelons également que le CGIET donne son avis avant l’attribution des permis exclusifs de recherche lesquels sont ensuite accordés par simple arrêté ministériel sans enquête publique, et publiés au Journal Officiel de la République Française. Ce CGIET est le conseiller du ministre en matière minière.

Pourtant nos grands commis dont la responsabilité est immense semblent faire preuve de légèreté quant au traitement de l’information.  Comment voulez-vous qu’un Préfet ne soit pas légèrement tendu lorsqu’il tente de faire de la pédagogie alors que les grands corps de l’Etat se prennent les pieds dans le tapis.

Mais de quoi s’agit-il ?

Patience cher lecteur et sache qu’en lisant ceci tu verras à nouveau qu’on te trompe énormément –mais tu le savais déjà – et que les permis en demande dans ta région visent bien des hydrocarbures de roche mère et ça tu le savais aussi.

Le lapsus révélateur de l’Annexe III

Ce fameux rapport commandé par les Ministres de l’écologie (MEDDTL) et de l’Energie dans sa version officielle publiée à la Documentation Française indique en son annexe III que 46 permis ont été accordés pour de l’exploration non conventionnelle (NC) visant de l’huile ou du gaz « de roche mère » . Force est de constater que les citoyens et élus n’ont pas tort de s’inquiéter. Si nous avons compris que ces permis n’étaient pas encore officiellement accordés puisque qu’il nous est dit que leur instruction est en cours –et que les décrets n’ont pas été publiés – nous ne pouvons que comprendre que : (1) L’administration en charge traite l’information avec une légèreté pour le moins surprenante , (2) par cette information elle révèle certainement ses intentions, (3) les demandes de PER – comme le laissent également transparaître les dossiers fournis par les pétitionnaires dans le cadre de leur demande ou dans les rapports remis en octobre 2011 en vertu de l’application de la loi sur la fracturation hydraulique – visent bien des réservoirs non conventionnels.

Madame la Ministre, monsieur le Ministre, il serait temps de nous dire la vérité !
Nous serons nombreux à Saint Julien en Genevois ce samedi 11 février pour réclamer:

• l’abrogation de tous les permis accordés en France.
• l’interdiction définitive de l’exploration et l’exploitation de tous les hydrocarbures de roche mère.
• la refonte du Code minier
• l’abandon des programmes de recherche et d’exploitation des énergies fossiles en faveur de la recherche et du développement des énergies renouvelables.
• l’organisation d’un débat public et participatif sur l’avenir énergétique de la France.

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Haute Savoie: Grande mobilisation à Saint Julien en Genevois le 11 février
Communiqué de presse Mercredi 01 février 2012

Le gouvernement a demandé la semaine dernière l’accélération de l’instruction des demandes de permis de recherche d’hydrocarbure liquide ou gazeux de Blyes, Gex Sud, Montfalcon et Lyon – Annecy. Quoi que disent les autorités, il s’agit bien là de nouveaux permis de pétrole et gaz non conventionnel qui vont être accordés sur notre territoire.

PLUS DE LA MOITIÉ DE LA RÉGION RHÔNE-ALPES MENACÉE
Les services de l’Etat ont reçu ordre de rouvrir l’instruction des permis qui avait été interrompue par la forte mobilisation citoyenne de l’année dernière. Ils disposent d’un délai d’à peu près un mois pour répondre. Après quoi les permis pourront être signés par le Ministère que l’avis des services soit favorable ou non.
La délivrance de ces nouveaux permis porterait à 8 le nombre de permis de recherche en Rhône-Alpes avec les permis accordés de Gex, Moussières et Lons le Saulnier et le permis en cours d’instruction de Montélimar Extension.

GISEMENTS CONVENTIONNELS… POUR COMMENCER
La loi du 13 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique et le gouvernement nous assure que ces nouveaux permis sont des gisements conventionnels.
Bien que ces demandes de permis ne mentionnent pas explicitement le caractère non conventionnel des hydrocarbures recherchés, la faible porosité des sols et l’échec des précédentes recherches en matière de gisement classique ne laisse aucun doute sur celui-ci. Les compagnies pétrolières ne cachent plus leur projet d’utiliser, au moment voulu, la fracturation hydraulique dans le cadre de « recherches scientifique », comme prévue par cette même loi. Elles seront d’ailleurs largement représentées dans la commission technique chargée d’encadrer et contrôler ces recherches.

LES COLLECTIFS RHÔNE ALPES EN APPEL AUX ÉLUS
Dans une démarche commune à l’ensemble des départements de la région, les collectifs en appellent aux élus pour que soient préservés nos milieux et notre ressource en eau. Ils leur demandent de contacter les administrations en charge de ces dossiers afin de mettre un terme à l’opacité qui les entoure.

RASSEMBLEMENT LE 11 FÉVRIER 2012 À SAINT JULIEN EN GENEVOIS EN HAUTE SAVOIE
Le Collectif Haute Savoie Non au gaz de schiste organise un rassemblement à Saint Julien en Genevois, pour exiger :
•    l’abrogation de tous les permis accordés en France.
•    l’interdiction définitive de l’exploration et l’exploitation de tous les hydrocarbures de roche mère.
•    la refonte du Code minier
•    l’abandon des programmes de recherche et d’exploitation des énergies fossiles en faveur de la recherche et du développement des énergies renouvelables.
•    l’organisation d’un débat public et participatif sur l’avenir énergétique de la France.

Les collectifs Rhônalpins appellent citoyens et élus à rejoindre cette grande mobilisation.

RESEAU RHONALPIN DES COLLECTIFS OPPOSES À L’EXPLOITATION DES GAZ ET HUILES DE SCHISTE

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Haute Savoie: Grande mobilisation à Saint Julien en Genevois le 11 février
« L’instruction des demandes de permis, qui avait été de fait interrompue au début de l’année 2011, reprend son cours.

…. Elle est réalisée dans le cadre de la loi du 13 juillet interdisant le recours à des forages suivis de fracturation hydraulique« . Cette petite phrase n’est pas anodine. Elle est issue d’une information publiée sur le site du Ministère de l’Écologie le 19 janvier 2012.

On y apprend fortuitement que « les demandes de permis exclusifs de recherche font désormais l’objet d’une mise à disposition du public pendant une durée de 30 jours, par voie électronique, dans des conditions lui permettant de formuler ses observations« .

Il est également indiqué que « parmi les demandes de permis restant, 12 dossiers ayant comme objectifs la recherche d’hydrocarbures au moyen de techniques autorisées sont arrivés au terme de leur instruction : les documents qui les concernent font l’objet, pendant une durée de 30 jours, d’une mise à disposition du public ci-dessous et sur les sites Internet des DREAL correspondantes« .

S’en suit la liste des demandes visant massivement la Région l’Ile de France, mais aussi l’Aquitaine et la Lorraine.

Ceci ne doit pas nous faire oublier, que d’autres demandes de permis sont déjà jugées recevables et que des permis de recherche sont également en cours de validité.

Concernant le Nord de la Région Rhône-Alpes, des permis dont l’instruction se poursuit sont déjà jugés recevables. Il s’agit du Permis de Blyes, du permis Lyon-Annecy (tout deux en concurrence), du permis de Montfalcon.(ces permis comme l’indique le Ministère ciblant spécifiquement le gaz de schiste) ainsi que le permis de Gex Sud.

Dans notre région, deux permis de recherche d’hydrocarbure ont été accordés respectivement en 2008 et en 2009, il s’agit du permis des Moussières et du permis de Gex. Leur délivrance aux titulaires n’avaient pas fait l’objet d’information préalable au public et de très nombreux citoyens s’opposent à cette recherche et à l’exploitation au conséquences dévastatrices pour les territoires.

Le 11 Février, ils se retrouveront pour un grand rassemblement à Saint Julien en Genevois pour dire leur opposition à ces projets. Information à suivre sur http://www.ngds74.info.

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