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(!) Info minute – Revue de Presse

Depuis le 31 décembre 2014, des milliers de personnes se mobilisent dans le sud algérien pour réclamer un moratoire sur les hydrocarbures non conventionnels. La colère fait suite à la décision du gouvernement algérien de lancer la recherche active de gaz de schiste et à l’inauguration d’un puits d’extraction dont la torchère, symbole de son activité, a été allumée et inaugurée par les officiels. Des femmes ont rejoint les protestataires dont les rangs initialement formés par les écologistes de l’Ong In Salah Sun & Power se sont rapidement élargis à la population. Le mouvement s’est étendu à plusieurs villes de la région comme Tamanrasset, Ghar, Tit et El Mena. Des collectifs et associations de France, d’Espagne et d’ailleurs en Europe expriment leur solidarité aux habitants.

Marche des femmes 8 janvier 2014 à In Salah – Photo El Watan

Nous, citoyennes et citoyens d’Europe et d’ailleurs, résolument opposés à l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, et de tous les hydrocarbures non-conventionnels, exprimons notre très forte solidarité aux habitants d’In Salah et aux acteurs sociaux locaux en Algérie qui, depuis le  31 décembre, sont en résistance active contre la coalition des entreprises TOTAL, PARTEX et SONATRACH, compagnie étatique algérienne et acteur international majeur dans l’industrie des hydrocarbures.

Nous nous souvenons de cette funeste période, dans les années 60, durant laquelle les Français ont procédé à des essais de tirs nucléaires impactant très fortement et durablement ce territoire ; dans la même zone où le gouvernement algérien et les sociétés transnationales veulent désormais exploiter le gaz de schiste.

Nous nous souvenons du propos du ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, qui, à son retour d’un séjour en Algérie en juin 2014, déclarait son soutien aux entreprises françaises qui iraient explorer le gaz de schiste ailleurs, alors que la fracturation hydraulique est interdite en France.

Nous dénonçons l’hypocrisie du gouvernement français qui consiste à interdire dans son pays la seule technique possible pour extraire du gaz de schiste en raison de ses impacts négatifs sur l’environnement et la santé, tout en la soutenant ailleurs et en s’assurant une large part du même gaz qui pourrait être extrait du sous-sol algérien.

En aucune manière, nous ne pourrions tolérer l’usage de la répression décidé par le gouvernement algérien pour protéger les intérêts d’entreprises prédatrices.

Nous saluons l’exemplarité de la détermination des habitants d’In Salah, confrontés depuis toujours à des conditions de vie très difficiles, leur combat existentiel et leur intransigeance à vouloir préserver leur territoire et leurs nappes phréatiques, alors que rien n’est fait par les autorités algériennes pour les aider à maintenir leurs activités.

Nous refusons qu’en Algérie et ailleurs, la vie des habitants et des territoires soit sacrifiée et les ressources naturelles indéfiniment accaparées par des entreprises privées.

Votre résistance est la nôtre, votre lutte transcende les frontières !

Gaz et huile de schiste, gaz de houille : ni ici, ni ailleurs !

(!) Info minute – Revue de Presse

Une seule technique pour le gaz de schiste : la fracturation hydraulique

fracturation hydrauliqueLe Ministre du redressement productif Montebourg a beau se faire le très actif porte flambeau d’une prétendue technique propre, la réalité technologique est bien là et ce sont les exploitants eux-mêmes qui le confirment : seule la fracturation hydraulique permet l’exploitation industrielle des gisements d’hydrocarbures non conventionnels tels que les gaz ou pétroles de schiste.  Cette technique est interdite par la loi en France[1] et elle doit le rester. Et sans le recours à cette technique très généralement mise en œuvre via des forages profonds déviés à l’horizontale, aucun exploitant ne pourra extraire du sous-sol ces gouttelettes de gaz ou de pétrole fermement emprisonnées dans les roches compactes depuis des millénaires. Pour faire jaillir ces molécules de carbone emprisonnées sous terre, il est bien nécessaire de fracturer la roche à l’aveugle par l’injection massive d’eau et produits chimiques sous très haute pression. C’est ce que font les américains qui exploitent leurs gisements domestiques d’hydrocarbures depuis une dizaine d’années à présent. Même si certains, pour mieux faire passer la pilule, souhaiteraient des variations de langage en empruntant à l’imaginaire des 1000 et une nuits des mots tels que « stimulation » ou « massage[2] » de roche, c’est bien du fracking dont il s’agit, c’est-à-dire de la fracturation hydraulique.

La magie d’une nouvelle technologie et du made in France fait l’objet d’un intense lobbying…

Relayée par la navigatrice Maud Fontenoy -dont on peut bien se demander pourquoi elle se prononce subitement en faveur de l’exploitation des gaz de schiste- l’apparition soudaine dans les media français d’une nouvelle technique miraculeuse pourrait, nous dit-on, révolutionner le mode d’extraction des hydrocarbures extrêmes. A la TSF[3], le ministre productiviste champion du Made in France l’assure également, le fracking à l’heptafluoropropane est The Solution, pardon La Solution. La France organisatrice en 2015 detransition au gaz de schiste 21ième conférence internationale sur le climat et dont le chef de l’État a fixé un objectif de faire baisser de 30% la consommation nationale d’énergies fossiles d’ici 2030[4], cette France se voudrait être la terre d’accueil de la recherche et du développement de cette nouvelle technologie? Une technologie qui, rappelons-le, consiste à injecter du propane liquide –puissant gaz à effet de serre sous sa forme gazeuse- pour faire une fracturation hydraulique (interdite en France) et faire ressortir du gaz – puissant gaz à effet de serre, tout ça en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre.  Mais poursuivons…

… pour une technique au fluoropropane qui ne sera pas opérationnelle avant des années …

Les rapporteurs du très pro gaz de schiste OPECST l’indiquaient déjà dans leur rapport sur les technologies alternatives à la fracturation hydraulique[5], cette technique n’existe que sur le papier. Le journaliste Sylvain Lapoix qui a enquêté[6] le confirme également : la fracturation au fluoropropane ne sera pas opérationnelle avant des années. Cette méthode vantée depuis le mois de janvier par Arnaud Montebourg puis par Laurent Fabius n’a fait l’objet d’aucune expérimentation à grande échelle. La société l’ayant développée espère pouvoir faire de la France sa première zone test.  Cette nouvelle vague de communication en faveur de la recherche de gaz de schiste voudrait promouvoir la « fracturation au propane » pour extraire « proprement » les hydrocarbures enfermés dans les couches de schiste entre 2000 et 4000 mètres sous terre. Toujours selon Lapoix qui l’a interrogé, John Francis Thrash, patron de la société eCorpStim et initiateur de la fameuse fracturation au propane non inflammable rappelle être « venu à Paris pour suivre le débat sur l’interdiction de la fracturation hydraulique (…). Après le vote, [il a] proposé de rencontrer des responsables, élus et techniciens du ministère, pour évoquer {son] alternative» et est revenu le 18 avril 2013 pour une audition de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) dans le cadre du rapport sur les techniques alternatives à la fracturation hydraulique. Soit sept mois avant la « découverte » d’Arnaud Montebourg.

… et pour conserver les permis de recherche ou … en octroyer d’autres

La fracturation au fluropropane ne sera pas opérationnelle avant des années. A ce jour un seul test a été fait au Texas sans toutefois injecter de matériaux de soutènement pour maintenir les fractures ouvertes. On est donc très loin de la possibilité d’une mise en application au niveau industriel et de manière rentable.  Le Directeur général de Total Shale Gas Europe, Bruno Courme est lui-même peu convaincu par cette invention :  « La stimulation au propane est intéressante pour certains types de réservoirs. Total se montre toutefois réticent face à ce procédé, probablement par manque d’expérience, puisque nous n’avons jamais pratiqué ce type d’opération et que la gestion en surface nous semble complexe. Par conséquent, Total n’est pas prêt à promouvoir cette technique en Europe. »  Or pour certains, le temps presse, et comme le répète à l’envie le Président de l’Union française des industries pétrolières Jean-Louis Schilansky, une centaine de demandes de permis de recherche d’hydrocarbures est en attente et de nombreux autres permis n’ont pas encore été abrogés ou vont tout simplement arriver à leur terme. Le lobby fossile veut voir le maintien ou l’extension des droits des titulaires des permis,  pour durer … et forer si la conjoncture politique venait à le permettre.

fracking planeteRécapitulons le projet si l’on suit les idées de certains dans le pays devant accueillir la vingt-et-unième conférence internationale sur le climat: On va faire baisser la consommation d’énergies fossiles en France tout en lançant l’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels nécessitant l’implantation de dizaine de milliers de forages avec une technique qu’on ne maîtrise pas, au nom d’une croissance dont on espère un jour la reprise, alors qu’il est démontré qu’aux États-Unis, l’exploitation sans retenue de ces même hydrocarbures génèrerait « moins de 0,04 % de croissance supplémentaire par an sur vingt-trois ans».  Tandis que, summum de l’invraisemblance, le patron d’Exxon Mobil a entamé une procédure de justice pour qu’on  ne vienne pas « fracturer dans son jardin »[9].

Lire pourquoi le gaz de schiste ne sera jamais une énergie propre

Lire également L’heptafluoropropane, nouveau nom de la pierre philosophale ?


[1] Loi du 13 Juillet 2011 visant à interdire l’exploration et l’exploitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique
[2] Christophe Margerie PDG de TOTAL, Gérad Mestrallet PDG de GDF Suez : « Ne dites plus fracturation mais massage de la roche »
[3] Le sigle « TSF » pour Transmission sans fil date des débuts des transmissions radio. Il a longtemps été utilisé pour désigner Les émetteurs, les récepteurs ainsi que les programmes qui permettaient de recevoir les émissions diffusées par les ondes radio.
[4] Hollande veut réduire de 30% la consommation d’énergies fossiles
[5] Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques  http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-off/i1581.pdf
[6] Reporterre : La fracturation au fluoropropane ne sera pas opérationnelle avant des années.
[7] Compte rendu Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques Audition, ouverte à la presse, sur « les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l’exploration et
l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels » Jeudi 18 avril 2013
[8] Une étude relativise les bénéfices du gaz de schiste, Anne Feitz les Echos
[9] Le patron d’Exxon Mobil dit non au gaz de schiste près de chez lui

(!) Info minute – Revue de Presse

Par Thérèse Delfel, du collectif citoyen Stop Gaz d’Hydrocarbures de Lorraine et d’Alsace. Article également paru dans Marianne du 14 au 20 février 2014

Malgré les engagements du Président de la République il ressort d’une récente information, publiée dans Libération, qu’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, ne s’y résout pas, guettant le moment politique propice pour présenter un rapport préconisant la technique dite << propre >> du NFP (non-flammable propane), par injection de fluoropropane au lieu de la fracturation hydraulique avec eau et additifs chimiques, alors utilisés en moindre quantité. ll vient d’avoir le soutien de Laurent Fabius. Selon I’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques dans son rapport de novembre 2013, ce NFP « supprime à lOO% le risque industriel ». Cet argument, virtuel et impossible à vérifier autrement qu’en prenant des risques réels sur le terrain, là où vivent des personnes en chair et en os, relève de la négation de la réalité dans laquelle nous vivons, et toutes les critiques à l’encontre de cette démarche, qu’elles proviennent des verts, du NPA ou de membres du gouvernement, sont fondées. Les collectifs Stop gaz de schiste et de couche partagent ce rejet.

schiste bitumineuxLa technique NFP prétendument « propre » aggrave un autre risque, intellectuel celui-là : s’enliser dans des débats stériles sur des énergies fossiles de plus en plus extrêmes. Extrêmes dans leurs méthodes d’extraction de plus en plus brutales. Extrêmes dans l’atteinte à des sites de plus en plus précieux visés par les consortiums pétroliers, Extrêmes dans les moyens à mettre en œuvre pour une piètre rentabilité. ll y a trois décennies, il fallait qrosso modo un baril de pétrole pour en produire 1OO. Actuellement il en faut un pour produire environ 10 barils de pétrole ! Nous sommes lancés dans une course contre nous-mêmes, anachronique et suicidaire. Gaz à effet de serre 25 fois plus nocif que le CO, dont nous ne savons déjà que faire, tant il aggrave le dérèglement climatique, le méthane recherché représenterait surtout de quoi alimenter la spéculation et le gaspillage. Toute production d’énergie fossile génère des dégradations irrémédiables, au moment de l’extraction, lors de la transformation et lors de la consommation or quiconque comprend que l’air respirable, l’eau potable et les sols arables sont nos fondamentaux, irremplaçables au point que quelques minutes sans air, quelgues jours sans eau et quelques semaines sans nourriture signeraient notre arrêt de mort, comprend que cette course aux énergies fossiles est un anachronisme d’autant plus aigu qu’elle se situe dans un contexte de dégradation avancée des milieux naturels qui permettent la vie. Les effets sur l’emploi ? Six cent mille puits forés aux États-Unis- détruisant les terres arables, la ressource en eau et l’atmosphère – ont généré 500 000 emplois, soit 0,8 emploi destructeur par puits. Et l’impossibilité définitive à créer des milliers d’emplois agricoles sains, pérennes et protecteurs des personnes autant que du milieu naturel, dont elles sont tributaires à partir de terres arables, se résume à cette équation : 1 km2 = 100 ha ;1 ha = un emploi en agriculture paysanne ; 7 O54 km2 de permis pétroliers déjà attribués uniquement en Lorraine (30% de sa superficie totale) = environ 700 000 emplois potentiels perdus, à cause de terres arables vouées à devenir friches industrielles. Les financements ? En Lorraine, nous avons « l’exemple » d’European Gas Limited : un consortium australo-américano britannique financé au départ par Enron (la société américaine qui, avec Merrill Lynch, avait été au centre du plus grand scandale financier des dernières décennies), immatriculé en Angleterre et au pays de Galles pour n’avoir pas à déclarer ses résultats comptables en France, dirigé par un PDG qui a créé un « cayman based investment fund » (Maoming lnvestments). Ce consortium si vertueux attend 20 millions d’euros d’aides publiques françaises, tous les ingrédients pour un prochain mégascandale ! En résumé, tous les collectifs s’accordent sur ce point : ni gaz de schiste ni gaz de couche, ni ici ni ailleurs, ni aujourd’hui ni demain, ni fracturation hydraulique ni technique de PerlimPinPin.

Cette semaine en Rhône-Alpes: Agenda ici                                                                       (!) Info minute
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C’est un article paru début octobre dans le journal Libération[1] qui révèle une information qui finalement sera restée plutôt confidentielle avant de réapparaitre sous forme de scoop lors de la visite d’État Nicole Bricqde François Hollande en Algérie[2]. La France cherche un terrain pour tester la «fracturation propre». Que dit Libération ? Fin septembre Nicole Bricq une des porte-étendard de la lutte contre la fracturation hydraulique et l’exploitation des hydrocarbures piégés dans les réservoirs non conventionnels est en visite en Algérie avec un petit groupe d’entrepreneurs français parmi lesquels figure le patron de Saltel Industries « jeune entreprise high-tech basée en France et figurant comme le leader mondial des technologies d’expansion par packer gonflable ». Cette société compte à son actif plusieurs inventions offrant « des solutions à la fois simples et rentables pour toute une variété d’applications » telles que  :

  • Colmatage de perforations et fermeture de zones de production d’eau ou de gaz
  • Réparation de casings / tubings endommagés ou corrodés
  • Colmatage des zones de pertes totales lors du forage
  • Isolation de zones en Open Hole

Voici donc cette fameuse « technique de fracturation propre » tant vantée pour rendre la poursuite de l’exploitation de ces ressources fossiles acceptable!

« Jeune ministre » de l’écologie, Nicole Bricq avait pris le risque de stopper les autorisations données à Shell pour effectuer des forages de recherche pétrolière offshore au large de la Guyane. Ceci lui avait valu son porte feuille[3]. Maintenue au gouvernement Ayrault II en charge du commerce extérieur, cette ancienne sénatrice spécialiste du budget aura tôt fait de rentrer dans le rang. En moins de six mois la voila qui facilite le développement de la recherche de gaz de schiste (interdite en France faute de technologie appropriée) en Algérie.

Aux défenseurs des nobles causes, nous sommes désolés de ne pas être en mesure de vous servir meilleur conte de Noël pour cette année.

COMMUNIQUE DU RESEAU RHONALPIN DES COLLECTIFS OPPOSES À L’EXPLOITATION DES GAZ ET HUILES DE SCHISTE

Selon l’hebdomadaire le Point (1), « un accord permettant d’expérimenter une alternative à la fracturation hydraulique sur le territoire algérien sera signé » entre la France et l’Algérie.
Une expérimentation sans valeur

Les Collectifs opposés aux explorations et exploitations des gaz de schiste dénoncent depuis plus de deux ans la faiblesseFH Boutef des filières de contrôle des installations qui existent en France. En souhaitant mener ces expérimentations en Algérie, le gouvernement reconnaît implicitement le peu d’importance qu’il donne à ces contrôles. Le seul objectif de ce gouvernement est bien d’exploiter les gaz de schiste ailleurs, puis en France.

Nous pouvons aussi légitimement nous poser la question de la valeur de ces expérimentations au regard des milieux géologiques, naturels et socio-économiques profondément différent de la réalité française.

Ces expérimentations n’aurait comme seul objectif que de présenter une évolution de la fracturation hydraulique comme propre afin d’obtenir l’agrément des citoyens français.

Des airs de déjà vu…

déclanchement 3ième bombe française  Reggane SaharaDans la droite ligne de l’héritage colonial, 55 ans après avoir effectué les premiers essais nucléaires dans le Sahara algérien, la France s’apprête à nouveau à tester ses technologies controversées en territoire nord africain. Cet accord avec l’Etat Algérien est en totale contradiction avec le discours de François Hollande pour un « partenariat d’égal à égal », jeudi 20 décembre 2012.

Les Collectifs ne peuvent que renouveler leur opposition ferme à l’exploration et à exploitation des gaz et huiles de schiste. Ni ici, ni ailleurs.

 (1) http://www.lepoint.fr/confidentiels/exclusif-gaz-de-schiste-la-france-va-explorer-en-algerie-20-12-2012-1604170_785.php

 

RESEAU RHONALPIN DES COLLECTIFS OPPOSES À L’EXPLOITATION DES GAZ ET HUILES DE SCHISTE