COMMUNIQUE DU RESEAU RHONALPIN DES COLLECTIFS OPPOSES À L’EXPLOITATION DES GAZ ET HUILES DE SCHISTE
Selon l’hebdomadaire le Point (1), « un accord permettant d’expérimenter une alternative à la fracturation hydraulique sur le territoire algérien sera signé » entre la France et l’Algérie.
Une expérimentation sans valeur
Les Collectifs opposés aux explorations et exploitations des gaz de schiste dénoncent depuis plus de deux ans la faiblesse des filières de contrôle des installations qui existent en France. En souhaitant mener ces expérimentations en Algérie, le gouvernement reconnaît implicitement le peu d’importance qu’il donne à ces contrôles. Le seul objectif de ce gouvernement est bien d’exploiter les gaz de schiste ailleurs, puis en France.
Nous pouvons aussi légitimement nous poser la question de la valeur de ces expérimentations au regard des milieux géologiques, naturels et socio-économiques profondément différent de la réalité française.
Ces expérimentations n’aurait comme seul objectif que de présenter une évolution de la fracturation hydraulique comme propre afin d’obtenir l’agrément des citoyens français.
Des airs de déjà vu…
Dans la droite ligne de l’héritage colonial, 55 ans après avoir effectué les premiers essais nucléaires dans le Sahara algérien, la France s’apprête à nouveau à tester ses technologies controversées en territoire nord africain. Cet accord avec l’Etat Algérien est en totale contradiction avec le discours de François Hollande pour un « partenariat d’égal à égal », jeudi 20 décembre 2012.
Les Collectifs ne peuvent que renouveler leur opposition ferme à l’exploration et à exploitation des gaz et huiles de schiste. Ni ici, ni ailleurs.
RESEAU RHONALPIN DES COLLECTIFS OPPOSES À L’EXPLOITATION DES GAZ ET HUILES DE SCHISTE
La page de la colonisation est paraît-il tournée ? Pourtant, la France démontre avec cette nouvelle annonce le contraire.