Articles Tagués ‘Monteboug’

(!) Info minute – Revue de Presse

Ça  urge ! Un amendement glissé par une poignée de sénateurs demande que soit procédé à l’inventaire des hydrocarbures non conventionnels en France.

gaz de schiste fracturation hydrauliqueCette idée qui ne figurait pas dans le texte examiné par les députés a été proposée dans un amendement lequel n’a jamais été déposé à la Commission des Affaires économiques du Sénat qui était en charge de préparer le texte pour l’examen au Sénat. Il a été déposé directement par un nombre de sénateurs le 10 février 2015 en séance plénière. Cet amendement sera donc examiné lorsque les sénateurs étudieront l’article 49 donc dans la semaine qui vient : Cette semaine du 15 février.

Au moment où ces lignes sont écrites les sénateurs en sont à l’examen de l’article 10. En fonction du rythme de leurs travaux et des débats, cet article 49 sera vraisemblablement étudié à partir de mercredi 18 février. Et puisque la majorité politique au Sénat est détenue par la droite, il est plus que probable que cet amendement à l’article 49 sera adopté.

C’est de toutes façons l’Assemblée Nationale qui aura le dernier mot

En revanche, si le Sénat et l’Assemblée Nationale en commission mixte ne parviennent pas à tomber d’accord sur le contenu du projet de loi, et notamment sur cet article,gaz de schiste empreinte et GES c’est de toute façon l’Assemblée Nationale qui, en dernier ressort, aura le dernier mot.

Mesdames messieurs les députés, chasser le principe de l’interdiction de la recherche et de l’exploitation des pétrole et gaz de schiste -adopté en 2011 par la grande porte- en faisant rentrer par la fenêtre ce projet d’inventaire ne serait pas digne de l’engagement pris devant le peuple suite aux fortes mobilisations contre ces projets mortifères.

« Faire l’inventaire », ça commencera par de la sismique, ça se poursuivra par des forages et des tests de production. Faire l’inventaire cela veut dire accorder des permis de recherche d’hydrocarbure. Accorder ces permis c’est ouvrir la possibilité de l’exploitation à court termes. Nous ne cessons de le répéter et les compagnies pétrolières ne cessent de le réclamer.

Mesdames et messieurs les sénateurs et députés, l’adoption de cet amendement entrainerait une perte de confiance supplémentaire du peuple vis-à-vis des élus. Il n’existe pas d’argument valable en faveur de ces projets de recherche d’hydrocarbures. L’adoption de ce projet placerait la France dans une position ridicule au moment où elle se prépare à accueillir la conférence internationale sur le climat.

J’écris à ma/mon sénateur/e avec ce modèle de courrier Leurs noms et adresses sont ici: http://www.senat.fr/senateurs/sencir.html  http://www.nossenateurs.fr/circonscription

► Je participe à la cyberaction « Recherche de gaz de schiste en France c’est toujours NON » sur Cyberacteur ici

(!) Info minute – Revue de Presse

Suite au désaveu exprimé lors des élections municipales, abstention record et dégringolade du « Parti Socialiste », le nouveau gouvernement décidé par François Hollande voit l’arrivée de Ségolène Royal au Ministère de l’Écologie du Développement Durable et de l’Énergie.
Ségolène RoyaleLa bonne nouvelle est que la nouvelle ministre connaît déjà ce ministère ; elle l’a toutefois pratiqué alors que son domaine de compétence était bien plus restreint, c’était sous François Mitterrand, c’était le ministère de l’environnement, c’était il y a 22 ans et ce fut court : 11 mois et 27 jours .
La deuxième bonne nouvelle c’est que l’énergie reste de la compétence de ce ministère. Toutefois soyons réalistes: de son côté Arnaud Montebourg nouveau ministre de l’économie garde son portefeuille du « redressement productif ». Il ne restera pas muet sur le sujet et exercera toute son influence. Et on connaît sa position sur la question de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures en général et des pétrole et gaz de schiste en particulier : Cherchons et forons dès que possible quitte à soutenir de surprenants concepts (le gaz de schiste « écologique » ) et surtout faisons la promotion du concept de la recherche (même utopique) pour stigmatiser les opposants au gaz de schiste qu’on fera passer pour de sombres obscurantistes, opposés à toute recherche, des hommes de cro-magnon ayant quand-même découvert la bougie.

Ségolène Royal ni pour (le gaz de schiste) ni contre (une nouvelle technique d’exploitation)

Ségolène Royal serait-elle exactement sur la même ligne qu’Arnaud Montebourg ?

montebourg_A une époque où la primaire du parti socialiste en vue de désigner le candidat à la présidentielle battait son plein, l’un(4) et l’autre(5) se disaient contre l’exploitation du gaz de schiste par la fracturation hydraulique. C’était en 2011. Même Nicolas Sarkozy alors Président avait reculé sur le sujet. Le refus de ces projets d’exploitation des gaz de schiste était quasi général dans la classe politique, les campagnes françaises grondaient qui n’avaient été ni consultées ni informées alors qu’elles découvraient que des permis de recherche avaient été octroyés sans même consulter les habitants ni leur élus. Ségolène Royal indiquait alors être « « favorable à l’interdiction » de l’extraction du gaz de schiste tant que « la maîtrise » de cette exploitation « n’est pas garantie ». Ne fermant pas la porte à une exploitation par « les générations futures », elle jugeait « nécessaire de poursuivre la recherche sur les procédés d’extraction propres à long terme » ».

Une deuxième partie de quinquennat avec ou sans recherche de gaz de schiste ?

hollande conf envi gaz de schisteSur le gaz de schiste, la communication de François Hollande reste invariable : « Pas d’exploitation durant mon mandant mais ne nous interdisons pas de développer la recherche ». Toutefois de grandes incertitudes persistent : De nombreuses demandes de permis de recherche d’hydrocarbures pour l’essentiel non –conventionnels n’ont toujours pas été rejetées et des permis font l’objet de demandes de prolongation. Philippe Martin, troisième ministre de l’écologie du premier ministre Ayrault en 22 mois indiquait qu’aucun nouveau permis de recherche d’hydrocarbure ne serait accordé avant l’adoption du nouveau code minier. Déclaration par la suite démentie par les faits.
Or nous n’avons de cesse de le répéter : un permis de recherche constitue un droit d’une durée de 5 ans ouvrant à un autre droit qui est celui de forer. Même si le titulaire d’un permis doit désormais soumettre son projet de forage à une autorisation, même si une société doit démontrer l’exécution de son engagement financier pour maintenir ou renouveler ses droits, l’administration centrale en charge des mines est clémente et pleine de créativité, elle joue la montre pour prolonger ou renouveler les permis, avec l’espoir de voir s’assouplir la position de l’exécutif … et du législateur.

Madame Royal sera-t-elle ouverte à l’expression citoyenne? Considère-t-elle toujours que la France doit être ce grand pays « champion européen de la transition énergétique ». Saura-t-elle s’imposer pour l’organisation de la conférence sur le climat à Paris en 2015 ou l’organisation de ce sommet restera-t-elle la seule prérogative du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius? Les semaines à venir devraient permettre d’en savoir plus sur l’ambition de ce gouvernement envers la transition énergétique.

_______________________

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9gol%C3%A8ne_Royal
(2) Gaz de schiste : l’extraction «propre» relance le débat
(3) Réponse de Ségolène Royal au questionnaire de GREENPEACE, Positionnements et engagements en matière de politique climatique et Énergétique
(4) Montebourg : Le gaz de schiste, une fausse bonne idée
(5) Gaz de schiste, nucléaire, taxe carbone : que va faire Ségolène Royal ?

 

(!) Info minute – Revue de Presse

Une seule technique pour le gaz de schiste : la fracturation hydraulique

fracturation hydrauliqueLe Ministre du redressement productif Montebourg a beau se faire le très actif porte flambeau d’une prétendue technique propre, la réalité technologique est bien là et ce sont les exploitants eux-mêmes qui le confirment : seule la fracturation hydraulique permet l’exploitation industrielle des gisements d’hydrocarbures non conventionnels tels que les gaz ou pétroles de schiste.  Cette technique est interdite par la loi en France[1] et elle doit le rester. Et sans le recours à cette technique très généralement mise en œuvre via des forages profonds déviés à l’horizontale, aucun exploitant ne pourra extraire du sous-sol ces gouttelettes de gaz ou de pétrole fermement emprisonnées dans les roches compactes depuis des millénaires. Pour faire jaillir ces molécules de carbone emprisonnées sous terre, il est bien nécessaire de fracturer la roche à l’aveugle par l’injection massive d’eau et produits chimiques sous très haute pression. C’est ce que font les américains qui exploitent leurs gisements domestiques d’hydrocarbures depuis une dizaine d’années à présent. Même si certains, pour mieux faire passer la pilule, souhaiteraient des variations de langage en empruntant à l’imaginaire des 1000 et une nuits des mots tels que « stimulation » ou « massage[2] » de roche, c’est bien du fracking dont il s’agit, c’est-à-dire de la fracturation hydraulique.

La magie d’une nouvelle technologie et du made in France fait l’objet d’un intense lobbying…

Relayée par la navigatrice Maud Fontenoy -dont on peut bien se demander pourquoi elle se prononce subitement en faveur de l’exploitation des gaz de schiste- l’apparition soudaine dans les media français d’une nouvelle technique miraculeuse pourrait, nous dit-on, révolutionner le mode d’extraction des hydrocarbures extrêmes. A la TSF[3], le ministre productiviste champion du Made in France l’assure également, le fracking à l’heptafluoropropane est The Solution, pardon La Solution. La France organisatrice en 2015 detransition au gaz de schiste 21ième conférence internationale sur le climat et dont le chef de l’État a fixé un objectif de faire baisser de 30% la consommation nationale d’énergies fossiles d’ici 2030[4], cette France se voudrait être la terre d’accueil de la recherche et du développement de cette nouvelle technologie? Une technologie qui, rappelons-le, consiste à injecter du propane liquide –puissant gaz à effet de serre sous sa forme gazeuse- pour faire une fracturation hydraulique (interdite en France) et faire ressortir du gaz – puissant gaz à effet de serre, tout ça en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre.  Mais poursuivons…

… pour une technique au fluoropropane qui ne sera pas opérationnelle avant des années …

Les rapporteurs du très pro gaz de schiste OPECST l’indiquaient déjà dans leur rapport sur les technologies alternatives à la fracturation hydraulique[5], cette technique n’existe que sur le papier. Le journaliste Sylvain Lapoix qui a enquêté[6] le confirme également : la fracturation au fluoropropane ne sera pas opérationnelle avant des années. Cette méthode vantée depuis le mois de janvier par Arnaud Montebourg puis par Laurent Fabius n’a fait l’objet d’aucune expérimentation à grande échelle. La société l’ayant développée espère pouvoir faire de la France sa première zone test.  Cette nouvelle vague de communication en faveur de la recherche de gaz de schiste voudrait promouvoir la « fracturation au propane » pour extraire « proprement » les hydrocarbures enfermés dans les couches de schiste entre 2000 et 4000 mètres sous terre. Toujours selon Lapoix qui l’a interrogé, John Francis Thrash, patron de la société eCorpStim et initiateur de la fameuse fracturation au propane non inflammable rappelle être « venu à Paris pour suivre le débat sur l’interdiction de la fracturation hydraulique (…). Après le vote, [il a] proposé de rencontrer des responsables, élus et techniciens du ministère, pour évoquer {son] alternative» et est revenu le 18 avril 2013 pour une audition de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) dans le cadre du rapport sur les techniques alternatives à la fracturation hydraulique. Soit sept mois avant la « découverte » d’Arnaud Montebourg.

… et pour conserver les permis de recherche ou … en octroyer d’autres

La fracturation au fluropropane ne sera pas opérationnelle avant des années. A ce jour un seul test a été fait au Texas sans toutefois injecter de matériaux de soutènement pour maintenir les fractures ouvertes. On est donc très loin de la possibilité d’une mise en application au niveau industriel et de manière rentable.  Le Directeur général de Total Shale Gas Europe, Bruno Courme est lui-même peu convaincu par cette invention :  « La stimulation au propane est intéressante pour certains types de réservoirs. Total se montre toutefois réticent face à ce procédé, probablement par manque d’expérience, puisque nous n’avons jamais pratiqué ce type d’opération et que la gestion en surface nous semble complexe. Par conséquent, Total n’est pas prêt à promouvoir cette technique en Europe. »  Or pour certains, le temps presse, et comme le répète à l’envie le Président de l’Union française des industries pétrolières Jean-Louis Schilansky, une centaine de demandes de permis de recherche d’hydrocarbures est en attente et de nombreux autres permis n’ont pas encore été abrogés ou vont tout simplement arriver à leur terme. Le lobby fossile veut voir le maintien ou l’extension des droits des titulaires des permis,  pour durer … et forer si la conjoncture politique venait à le permettre.

fracking planeteRécapitulons le projet si l’on suit les idées de certains dans le pays devant accueillir la vingt-et-unième conférence internationale sur le climat: On va faire baisser la consommation d’énergies fossiles en France tout en lançant l’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels nécessitant l’implantation de dizaine de milliers de forages avec une technique qu’on ne maîtrise pas, au nom d’une croissance dont on espère un jour la reprise, alors qu’il est démontré qu’aux États-Unis, l’exploitation sans retenue de ces même hydrocarbures génèrerait « moins de 0,04 % de croissance supplémentaire par an sur vingt-trois ans».  Tandis que, summum de l’invraisemblance, le patron d’Exxon Mobil a entamé une procédure de justice pour qu’on  ne vienne pas « fracturer dans son jardin »[9].

Lire pourquoi le gaz de schiste ne sera jamais une énergie propre

Lire également L’heptafluoropropane, nouveau nom de la pierre philosophale ?


[1] Loi du 13 Juillet 2011 visant à interdire l’exploration et l’exploitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique
[2] Christophe Margerie PDG de TOTAL, Gérad Mestrallet PDG de GDF Suez : « Ne dites plus fracturation mais massage de la roche »
[3] Le sigle « TSF » pour Transmission sans fil date des débuts des transmissions radio. Il a longtemps été utilisé pour désigner Les émetteurs, les récepteurs ainsi que les programmes qui permettaient de recevoir les émissions diffusées par les ondes radio.
[4] Hollande veut réduire de 30% la consommation d’énergies fossiles
[5] Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques  http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-off/i1581.pdf
[6] Reporterre : La fracturation au fluoropropane ne sera pas opérationnelle avant des années.
[7] Compte rendu Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques Audition, ouverte à la presse, sur « les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l’exploration et
l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels » Jeudi 18 avril 2013
[8] Une étude relativise les bénéfices du gaz de schiste, Anne Feitz les Echos
[9] Le patron d’Exxon Mobil dit non au gaz de schiste près de chez lui

(!) Info minute – Revue de Presse

Communiqué de presse des collectifs français Non aux pétrole et gaz de schiste et de houille**

Le baiser de Judas ? Quin c’hé nin, c’hé nin !*

judasLes collectifs « NON au pétrole et gaz de schiste et de houille » réunis en coordination nationale à Valence les 25 et 26 janvier 2014 sont scandalisés par les nouvelles et récentes déclarations d’Arnaud Montebourg, qui relaie une fois de plus les demandes des industries pétrolières et gazières pour développer les forages expérimentaux sur nos territoires.

Les collectifs s’indignent par ailleurs du fait que le ministère de l’Écologie ait été exclu de la révision du code minier. Le texte de ce nouveau code est une régression, car il ouvre la voie à des forages expérimentaux sous le simple régime de la déclaration. Les collectifs ne sont pas dupes des objectifs visés par ces expérimentations : ouvrir la porte à l’exploitation massive des pétrole et gaz de schiste et de houille.

Ils refusent catégoriquement que le gouvernement, comme il l’envisage, fasse légiférer par ordonnance sur cette question. C’est pourquoi ils demandent à leurs représentants d’exiger un vrai débat parlementaire, base de la démocratie.

Les nouveaux permis accordés concernent majoritairement les gaz de couche, ce qui montre la volonté  du gouvernement de lancer leur exploitation à grande échelle. L’offensive des pétroliers se traduit concrètement par des forages d’expérimentation, déjà en cours en Lorraine, et autorisés dans le Nord-Pas de Calais. L’opérateur EGL est présent partout (Lorraine, Nord/Pas-de-Calais, Jura, Gardanne), alors qu’il ne maîtrise pas les techniques de forage – contrairement à ce qu’il prétend – comme le démontre l’accident survenu lors du forage en cours à Tritteling, en Moselle(1), en décembre dernier, dont la gestion opaque est scandaleuse.

En outre, après l’envoi d’une lettre ouverte le 16 décembre dernier(2), les collectifs attendent toujours des éclaircissements du ministère de l’Écologie du Développement Durable et de l’Énergie sur le traitement et l’élimination des effluents du même forage de Tritteling, et dénoncent le manque de transparence et les contradictions des autorités et de l’industriel. Toujours en Lorraine,comment l’état français apporte-t-il son soutien à EGL au travers du partenariat de recherche EGL-CNRS-Géoressources-Faculté de Nancy ? À quelles fins sont utilisés les fonds publics(3) ?

Des alternatives aux hydrocarbures existent. Sortons des schémas archaïques et productivistes et de la frénésie extractiviste !

 

NON AUX HYDROCARBURES DE SCHISTE ET DE HOUILLE, NI ICI NI AILLEURS, NI AUJOURD’HUI NI DEMAIN

 *Quand c’est Non, c’est Non !

(1)    http://stopgazdeschiste39.wordpress.com/2014/01/11/sale-temps-en-lorraine-escamotage-opacite-intox/

(2)    Gaz de houille: A TRITTELING-REDLACH, LE FORAGE EST À L’ARRÊT ET LES EFFLUENTS DE FORAGES SE VOLATILISENT

(3)    http://herveferon.fr/index.php/l-actualite-ici-et-la/actualite/938-le-gaz-de-charbon-en-lorraine-une-piste-innovante-pour-la-reconversion-economique-de-notre-region%29

** Collectifs signataires :  Collectif stop gaz de schiste Anduze(30), Collectif citoyen Ile-de-France non aux gaz et pétrole de schiste et de couche, Collectif « Montpellier Littoral contre les gaz, pétrole de schiste! »(34), Collectif Houille ouille ouille (59/62), Collectif GAZPART (02), Collectif Florac Non au Gaz de Schiste (48), Collectif Causse Méjean – Gaz de Schiste NON ! (48), Les Dindons de la Farce, Collectif Non au gaz de schiste Montélimar Drôme Sud (26), Collectif 07 SHDS, Bastagaz Alès (30), Collectif de Valence, Collectif du Val de Drôme, FRAPNA Drôme, Collectif viganais (30)