(!) Info minute – Revue de Presse
Le groupe pétrolier Schuepbach, qui réclamait 117 millions d’euros à l’État suite à l’abrogation de ses permis d’exploitation de gaz de schiste, a vu sa demande d’indemnisation rejetée par la justice, a-t-on appris mardi auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise).
Dans leur délibéré rendu le 11 mars, les juges affirment que la compagnie américaine, qui avait manifesté par le passé son intention de recourir à la fracturation hydraulique, pouvait raisonnablement s’attendre à ce que le législateur interdise cette technique, jugée néfaste pour l’environnement.
Par conséquent, l’abrogation de ses permis d’exploitation, décrétée au lendemain de la loi de 2011 
prohibant cette pratique, n’excède pas les aléas liés à son activité de recherche.
L’État ne peut donc être tenu pour responsable de la perte des investissements engagés par l’exploitant ni du manque à gagner faute d’exploiter le gisement, ont estimé les juges qui ont suivi les préconisations du rapporteur public lors de l’audience du 5 février.
En décembre dernier, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise avait confirmé l’abrogation des permis d’exploitations de Nant (Aveyron) et de Villeneuve-de-Berg (Ardèche) délivrés en 2010 à Schuepbach qui a multiplié depuis près de cinq ans les recours contre la loi.
TOTAL et le permis de Montélimar ce n’est pas fini!
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a en revanche rétabli en janvier des permis similaires délivrés à la même époque à TOTAL, (lire aussi) le groupe français s’étant engagé à ne pas utiliser la fracturation hydraulique.
La ministre de l’Environnement Ségolène Royal a décidé de faire appel de ce dernier jugement.
La presse depuis deux jours se fait le relais des propos du PDG de TOTAL qui exprime son peu d’intérêt pour ce permis actuellement. Patrick Pouyanné, prenant acte de l’opposition d’une majorité d’élus et d’habitants, a redit que TOTAL « ne passerait pas en force », « tout en regrettant cette polémique »: « A 30 $ le baril de pétrole, j’ai autre chose à faire que chercher du gaz de schiste dans des endroits où l’on ne veut pas de nous, déclare-t-il. De ce fait, nous le faisons en Argentine, ou dans d’autres pays où c’est possible, mais s’agissant de la France, je n’irai pas contre la volonté politique. A dire vrai, je ne suis pas convaincu qu’il existe du gaz de schiste dans cette région. Nous avons déjà foré et nous avons cherché, en Pologne, ou au Danemark, et nous n’avons rien trouvé. Ce qui me navre, c’est qu’au pays de Descartes, on s’énerve sans savoir, et sans doute pour rien. »
Ces déclaration tenues lors d’un colloque organisé par l’association LeadeR LRMP le 11 mars à Montpellier n’ont aucune valeur juridique puisque TOTAL n’a aucunement renoncé par écrit à ce titre de recherche pour lequel la justice n’a pas encore tranché définitivement. La vigilance reste donc de mise!
Source AFP/Romandie
STOP GAZ DE SCHISTE ! (Ni ici Ni Ailleurs) 
Ce qui est AFFLIGEANT, est que ce prospecteur, M. Patrick Pouyanné, lors de son passage au pays de Descartes, ait eu connaissance des rapports de la COP 21, et ne se rende pas compte que le temps des énergies fossiles est révolu. Ce qui est CRIMINEL, est qu’en connaissance des effets néfastes des abus de consommation du carbone fossile sur le climat et l’environnement, il compte sur l’ignorance, l’appât du gain ou du pouvoir pour faire prospérer cette activité mortifère.
il a bien raison d’aller foutre sa merde ailleurs en FRANCE de toute façon la main d’œuvre et trop chère, le code du travail trop compliqué etc etc ……
La notion de Pays est culturelle, affective et comptable. La notion de Nation est territoriale, protectionniste et guerrière. La notion de Patrie est aussi affective, associée à l’héritage historique et patrimonial. La notion d’environnement est Universelle au sens REEL / physique, au sens MORAL / social, et au sens MENTAL, que nous ressentons lorsque nous accomplissons quelque chose d’altruiste ou de bon pour l’environnement, qui associe à nos actes, à nos pensées, un sentiment d’harmonie et de pérennité. Toute action entreprise en un lieu, a des conséquences, tôt ou tard, en d’autres lieux. Il en est de même pour les pensées. Ce principe s’appelle l’interdépendance. Pour la Terre, l’atmosphère, les océans, les rivières, les montagnes, la flore, la faune sont en interaction naturelle permanente, et l’Homme, par ses moyens de communication, de transport, est aussi en interaction concrète { technique – économique – démographique, éthique – morale et philosophique } avec son environnement. Le réchauffement climatique est planétaire, et nous sommes tous en devoir de solidarité, car la notion de vie à laquelle nous nous référons est fragile, limitée à une plage existentielle naturellement étroite.
L’empathie permet d’établir un lien affectif avec le vivant. L’apathie, la haine, la cupidité ou l’orgueil en seraient le retour négatif mortifère. Alors que l’altruisme en est le retour positif salvateur. Ainsi le sort des Argentins, d’autres Peuples et d’autres espèces, est lié au nôtre par son appartenance à la même composante de l’Univers, la Vie sur notre planète Terre.
De la somme de nos intérêts particuliers est née la démocratie, qui ne prévaut pas sur l’intérêt général, lui même dérisoire par son spécisme, face à la notion de bien commun, dans un intérêt global réel, moral et philosophique.
Si le code du travail et autres ouvrages paraissent compliqués, c’est un aveu d’humilité, de reconnaissance de la complexité de la Vie, et il est possible de rester simple et cohérent en s’assurant que nos actes et nos pensées sont en harmonie avec la Valeur Fondamentale Universelle d’Amour Offrande, qui induit l’Humilité, la Fraternité, et donc la Solidarité et la Responsabilité par notre Devoir d’engagement non égocentrique, altruiste et environnemental.